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Critique de lechristophe
Cette intégrale rassemble les six albums de la formidable série "Barracuda" scénarisée par Jean Dufaux et dessinée par Jérémy Petiqueux.
Nous sommes au 16e siècle, dans les eaux des Caraïbes. Barracuda est un navire pirate. Son capitaine, Blackdog, accompagné par son jeune fils, Raffy, à qui il apprend le "métier", capture un navire espagnol. Et il a de quoi se réjouir de sa prise. D'une part, il a mis la main sur une noble espagnole, sa fille et un jeune homme qui s'est travesti pour avoir la vie sauve, et qu'il s'empresse de vendre comme esclaves sur l'île de Puerto Blanco où il fait escale. D'autre part, il a découvert une carte au trésor indiquant le lieu sur une île inconnue où fut caché le plus gros diamant du monde, malheureusement maudit...
Ainsi débute une magistrale saga de pirates qui, il faut le souligner, se déroule le plus souvent à terre. Mais dès les premières planches, on est plongé dans l'univers ultra-violent de l'époque, que Jérémy, dont ce sont les premiers pas, a magnifiquement rendu. Son dessin s'améliore même au fil des albums.
Dufaux, tout en conservant tous les ingrédients qui font qu'une histoire est une histoire de pirates, a su renouveler le genre en y mêlant un peu de fantastique (diamant maudit), de l'exotisme horrifique (tribu de cannibales), du romantisme et même de l'homosexualité. Comme il l'a écrit dans la préface, il voulait s'éloigner des films de la saga "Pirate des Caraïbes" qui sont devenus l'alpha et l'oméga du genre, ainsi que de la série de BD de Xavier Dorison "Long John Silver" parue peu de temps auparavant. On peut dire qu'il y est parfaitement arrivé.
Si vous êtes intéressé par les récits d'aventures, les pirates, vous vous devez de vous procurer cette série.
Nous sommes au 16e siècle, dans les eaux des Caraïbes. Barracuda est un navire pirate. Son capitaine, Blackdog, accompagné par son jeune fils, Raffy, à qui il apprend le "métier", capture un navire espagnol. Et il a de quoi se réjouir de sa prise. D'une part, il a mis la main sur une noble espagnole, sa fille et un jeune homme qui s'est travesti pour avoir la vie sauve, et qu'il s'empresse de vendre comme esclaves sur l'île de Puerto Blanco où il fait escale. D'autre part, il a découvert une carte au trésor indiquant le lieu sur une île inconnue où fut caché le plus gros diamant du monde, malheureusement maudit...
Ainsi débute une magistrale saga de pirates qui, il faut le souligner, se déroule le plus souvent à terre. Mais dès les premières planches, on est plongé dans l'univers ultra-violent de l'époque, que Jérémy, dont ce sont les premiers pas, a magnifiquement rendu. Son dessin s'améliore même au fil des albums.
Dufaux, tout en conservant tous les ingrédients qui font qu'une histoire est une histoire de pirates, a su renouveler le genre en y mêlant un peu de fantastique (diamant maudit), de l'exotisme horrifique (tribu de cannibales), du romantisme et même de l'homosexualité. Comme il l'a écrit dans la préface, il voulait s'éloigner des films de la saga "Pirate des Caraïbes" qui sont devenus l'alpha et l'oméga du genre, ainsi que de la série de BD de Xavier Dorison "Long John Silver" parue peu de temps auparavant. On peut dire qu'il y est parfaitement arrivé.
Si vous êtes intéressé par les récits d'aventures, les pirates, vous vous devez de vous procurer cette série.
