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Critique de tchouk-tchouk-nougat


5 ans après la mort de son dessinateur, le regretté Delaby à l'immense talent, la série Murena continue. Je n'y croyais guère, il faut bien l'avouer. Qui pouvait remplacer celui qui donnait une âme si particulière à cette série? Murena pouvait-il renaitre des cendres de feu son créateur comme Rome? le pari a été relevé!
Et c'est donc Théo, dont on avait pu admirer le trait dans " le trône d'argile", qui prend la relève. Quel défi cela a du être pour lui. Mais je trouve qu'il s'en tire pas mal, malgré mes craintes. Théo a su faire vivre Rome avec talent et autant de précisions dans les détails qu'avait pu le faire Delaby. le petit bémol est plus sur les personnages. Bien qu'on les reconnaisse facilement, Théo n'a pas copié Delaby. C'est bien d'un coté de rester fidèle tout en imprimant sa marque, mais pour nous lecteur cela demande certainement un petit temps d'adaptation. le trait est plus anguleux, les personnages perdent en rondeur ce qui les fait vieillir de plusieurs années. La colorisation est très jolie.
Au final c'est plus le scénario qui m'a un peu déçue dans ce tome. Les intrigues de la cour se poursuivent et Néron est toujours bien rendu. S'enfonçant dans sa paranoïa, ne différenciant plus le conseil avisé de la mauvaise langue, éloignant ses amis. Mais en ce qui concerne Lucius Murena c'est la déception. Attaqué dans la rue à la sortie de sa réconciliation avec Néron, ce dernier perd la mémoire et se fait vampiriser par la soeur (qui n'a pas existé) de Pison, qui aimerait être César à la place de César...
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