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C'est avec une petite crainte que j'ai abordé ce 10ème tome de « Murena ». En effet, le talentueux Delaby étant malheureusement décédé, c'est un autre dessinateur qui illustre « le banquet ». Il s'agit de Theo dont j'avais pu admirer le trait sur la série « le pape terrible » scénarisée par Jodorowsky. le dessinateur a très vite dissipé mes doutes. Theo produit ici un travail remarquable en parvenant à proposer un dessin personnel mais qui s'inscrit dans la continuité du travail de Delaby. le scénario m'a semblé un peu moins abouti que dans les tomes précédents mais la tension et le suspense demeurent intacts. Il ne me reste plus qu'à attendre la sortie du 11ème tome, espérons qu'il ne tarde pas trop.
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On pouvait bien se douter qu'il serait difficile pour Jean Dufaux et Murena de se remettre du décès inopiné, en 2014, de leur ami et dessinateur Philippe Delaby

Tout le génie de cette série réside, pour moi, dans le fait qu'elle nous fait littéralement vivre la Rome antique à l'époque de Néron, et j'en ai certainement plus appris, et retenu, que ce qui m'en avait été dispensé par mes cours d'histoire et de latin. Ce dixième tome, qui me semble plus qu'à l'habitude (Murena reste une oeuvre de fiction) faire la part belle au fantasme aux dépends de la « vérité » historique, est donc une déception pour moi. Ajoutez à cela que j'ai trouvé le scénario un peu faiblard…

Néanmoins, je suis d'avis qu'il faut laisser au nouveau duo d'artistes le temps de se trouver et de s'accorder, et à nous, lecteurs, le temps de se faire au trait de Theo Caneschi dont la gageure est de respecter l'esprit du génial Delaby tout en imprimant sa propre personnalité, sa patte.

J'espère que Murena ne restera pas dans le coaltar…
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Dixième tome de la série, sans Delaby, mais avec Théo qui reprend brillamment le flambeau du regretté dessinateur. Trahisons, complots et malversations pourrissent la Rome de Néron. La série aussi, car ça devient lassant. L'épisode autour de la soeur imaginaire de Pison notamment.
Lassant, mais encore assez captivant pour donner l'envie de connaître la suite des aventures de Lucius Murena...

Lu en novembre 2017.
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Chez Trimalchion, un haut dignitaire de Rome, la fête bat son plein. Un banquet digne des Dieux de l'Olympe. Organisé par Pétrone, une rencontre clandestine entre Murena et Néron César est organisée pour sceller leur nouvelle entente. Cette dernière tourne court lorsqu'un gladiateur s'abattra sur Murena pour le tuer.
Durement blessé, il est recueilli par la soeur d'un des proches de Néron. Engourdi par les drogues, il dérive dans un état où le sommeil et l'amnésie le laisse impotent.
Néron fait convoquer tous les sénateurs et les menace de mort s'ils ne lui fournissent pas plus de richesse pour sa gloire. Ces derniers vont alors fomenter un complot visant à assassiner l'empereur. Ce dernier en réchappera de justesse croyant que Murena est derrière cet attentat.

Un tome assez lent. Murena est assailli de visions du passé entre sa mère, Acté son amante décédée et Mercure, Dieu romain, il passe la plupart de son temps alité et il ne se passe pas grand-chose.
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Le banquet est profondément marqué par le décès de Philippe Delaby, créateur, avec Jean Dufaux, de la série à succès Murena. Ce dixième album de la série porte clairement le deuil de ce décès subit par les fans.

Dans une adresse au lecteur, Jean Dufaux se défend d'avoir livré l'un de ces scénarii les plus difficiles à écrire. Cette douleur et cette difficulté se ressentent, sans qu'il eu besoin de l'exprimer, tant l'album semble avoir été accouché dans la douleur.

L'histoire est riche, car elle mêle de nombreuses épisodes bien connus : le banque de Trimalchion mais également la conjuration de Pison, le rapport de plus en plus complexe entre César et Sénèque, la reconstruction de Rome...

Malgré de très bons ingrédients, le scénario peine à faire recette. Pour les besoins de l'intrigue, Murena est laissé ici comme un spectateur qui ne comprend pas ce qui est en train de jouer. L'histoire fait fréquemment référence aux volumes précédents, mais ceux-ci sont trop nombreuses et finissent par lasser.

Quant aux dessins… Théo n'est pas Philippe Delaby. Mais hélas ici, il semble essayer de faire comme si. Autant la chose ne choque pas pour les décors, autant, il parfois difficile d'apprécier les traits des personnages : ceux de Néron et de Murena en souffrent beaucoup, mais c'est également le cas des personnages secondaires. Dommage.

Difficile d'être critique envers un tel album… et pourtant ! le constat est peut-être dur, mais il aura bien du mal à consoler des lecteurs qui auront dû attendre quatre ans pour découvrir un tel album. Et dire qu'aujourd'hui nous approchons la troisième année d'année et le onzième album ne pointe toujours pas le bout de son nez…
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5 ans après la mort de son dessinateur, le regretté Delaby à l'immense talent, la série Murena continue. Je n'y croyais guère, il faut bien l'avouer. Qui pouvait remplacer celui qui donnait une âme si particulière à cette série? Murena pouvait-il renaitre des cendres de feu son créateur comme Rome? le pari a été relevé!
Et c'est donc Théo, dont on avait pu admirer le trait dans " le trône d'argile", qui prend la relève. Quel défi cela a du être pour lui. Mais je trouve qu'il s'en tire pas mal, malgré mes craintes. Théo a su faire vivre Rome avec talent et autant de précisions dans les détails qu'avait pu le faire Delaby. le petit bémol est plus sur les personnages. Bien qu'on les reconnaisse facilement, Théo n'a pas copié Delaby. C'est bien d'un coté de rester fidèle tout en imprimant sa marque, mais pour nous lecteur cela demande certainement un petit temps d'adaptation. le trait est plus anguleux, les personnages perdent en rondeur ce qui les fait vieillir de plusieurs années. La colorisation est très jolie.
Au final c'est plus le scénario qui m'a un peu déçue dans ce tome. Les intrigues de la cour se poursuivent et Néron est toujours bien rendu. S'enfonçant dans sa paranoïa, ne différenciant plus le conseil avisé de la mauvaise langue, éloignant ses amis. Mais en ce qui concerne Lucius Murena c'est la déception. Attaqué dans la rue à la sortie de sa réconciliation avec Néron, ce dernier perd la mémoire et se fait vampiriser par la soeur (qui n'a pas existé) de Pison, qui aimerait être César à la place de César...
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J'avais découvert la série Murena sur le tard (2010) et cela m'avait permis de lire 8 tomes d'affilée sans devoir attendre entre deux parutions. Toujours appréciable. Hélas, ensuite, j'avais dû attendre pour le tome 9 et puis j'avais appris le décès du dessinateur Philippe Delaby, ce qui m'avait laissé penser que cette excellente série historique allait finir là…

Non, la série continue, avec Theo aux dessins et si j'avais quelques appréhensions, elles se sont vite dissipées lors de ma lecture de ce tome-ci et celle du tome 11 m'a convaincu que le dessinateur avait trouvé ses marques, sans pour autant faire du copié/collé sur Delaby.

Après avoir lu le tome 11 (enfin un nouveau tome), j'ai voulu me remettre en mémoire les deux tomes précédents et en profiter pour me fendre d'une petite chronique pour le Banquet.

Les complots sont toujours légions au pays de César (et non pas de Candy – chantez maintenant!) et la paranoïa de Néron ainsi que ses désirs de grandeur, sa mégalomanie, sont toujours présent. Il ne voyait plus qu'une figure de traître chez son ancien ami, Lucius Murena, et dans ce tome, lors du banquet chez Trimalchion, Néron comprend que son pote n'a jamais conspiré contre lui et que Murena a été témoin du départ de l'incendie de Rome, lui expliquant que ses exactions contre la secte juive, les chrétiens, n'avait pas lieu d'être.

Ce qui me désole, à la relecture, c'est que Lucius Murena souffre d'amnésie et ne soit qu'un spectateur impuissant de tout ce qui se trame autour de l'empereur et, une fois de plus, le parfait bouc émissaire pour les complotistes qui voudraient être empereur à la place de l'empereur ou au moins, placer un autre calife à la place du calife Néron dont la folie commence à leur faire monter la déesse Amora au ne, surtout s'ils doivent y perdre fortune et possessions.

Un album dont les dessins sont magnifiques, une reprise flamboyante du dessinateur qui nous fait vivre à l'intérieur de Rome comme si nous y étions, mais un scénario un peu léger, qui se base souvent sur des anciens albums (dont il faut se souvenir) et dont l'intrigue avance à pas très lents.

Maintenant que j'ai lu le 11ème album, je sais que ce dernier ne fait pas avancer des masses le schmilblick...
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Les trahisons vont toujours bon train dans cette bande dessinée. Et plus que des plans, il y a ici des passages à l'acte - âmes sensibles s'abstenir, car tous les moyens sont bons pour nuire !
Un déchaînement de violence certes réaliste quand on sait l'époque à laquelle elle se rapporte.
Reste à voir la suite... voyons si la violence n'est pas là pour "divertir" le cruel lecteur assoifé du sang des personnages les moins malins ou moins chanceux. Pourvu que les auteurs ne se servent pas indéfiniment de ce moyen pour éviter l'arrivée d'actions plus "concrètes" dans cette course au pouvoir.
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Néron et Lucius Murena se réconcilient (une fois de plus...). Mais Murena est victime d'une tentative d'assassinat. Gravement blessé, il est recueilli par Lemuria (personnage fictif), soeur de Pison. Les soins qu'on lui administre lui font perdre la mémoire et l'impliquent malgré lui dans une intrigue contre l'empereur.

Je vais m'arrêter là pour la lecture des Murena. Il existe un onzième tome qui n'est pas disponible à la médiathèque mais cela ne me chagrine pas plus que cela. La série est intéressante, pas déplaisante, cependant je pense que j'en attendais un peu plus. L'ensemble des tomes de cette bande dessinée propose une immersion dans le règne de Néron, une période passionnante. Il permet de découvrir un certain nombre d'éléments historiques, cela dit la fiction prend une part trop importante à mon goût.

Dans ce tome, le dessinateur Theo Caneschi a succédé à Philippe Delaby malheureusement décédé. Les traits des personnages sont un peu différents mais cela ne m'a pas vraiment gênée.
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Alors que Philippe Delaby n'est plus, la série Murena se trouve orpheline de son dessinateur, mais Théo a repris les manettes avec beaucoup de talent dans cet album. Il a su parfaitement mettre ses crayons dans les traces de son prédecesseur. Espérons que Dufaux aura l'inspiration pour poursuivre du côté du scénario puisque lui même avoue dans l'introduction que cet album fut difficile à écrire, même s'il rappelle que la série devrait normalement compter 4 cycles. le graphisme est donc parfaitement maîtrisé, l'excellente qualité est bien mise en valeur par la mise en couleur. Cu côté du scénario, nous sommes toujours dans les revirements d'alliances et les stratégies perverses des uns et des autres pour se débarrasser d'un Néron devenu le plus égocentrique des hommes. Notre héros perd quant à lui son identité et se trouve aux mains d'une femme fatale. Nous verrons si ce qualificatif lui va aussi bien dans les albums suivants...
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