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Critique de Davalian


Le banquet est profondément marqué par le décès de Philippe Delaby, créateur, avec Jean Dufaux, de la série à succès Murena. Ce dixième album de la série porte clairement le deuil de ce décès subit par les fans.

Dans une adresse au lecteur, Jean Dufaux se défend d'avoir livré l'un de ces scénarii les plus difficiles à écrire. Cette douleur et cette difficulté se ressentent, sans qu'il eu besoin de l'exprimer, tant l'album semble avoir été accouché dans la douleur.

L'histoire est riche, car elle mêle de nombreuses épisodes bien connus : le banque de Trimalchion mais également la conjuration de Pison, le rapport de plus en plus complexe entre César et Sénèque, la reconstruction de Rome...

Malgré de très bons ingrédients, le scénario peine à faire recette. Pour les besoins de l'intrigue, Murena est laissé ici comme un spectateur qui ne comprend pas ce qui est en train de jouer. L'histoire fait fréquemment référence aux volumes précédents, mais ceux-ci sont trop nombreuses et finissent par lasser.

Quant aux dessins… Théo n'est pas Philippe Delaby. Mais hélas ici, il semble essayer de faire comme si. Autant la chose ne choque pas pour les décors, autant, il parfois difficile d'apprécier les traits des personnages : ceux de Néron et de Murena en souffrent beaucoup, mais c'est également le cas des personnages secondaires. Dommage.

Difficile d'être critique envers un tel album… et pourtant ! le constat est peut-être dur, mais il aura bien du mal à consoler des lecteurs qui auront dû attendre quatre ans pour découvrir un tel album. Et dire qu'aujourd'hui nous approchons la troisième année d'année et le onzième album ne pointe toujours pas le bout de son nez…
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