Je comprends surtout que le monde est mal fichu : lorsqu'on a une étiquette on arrive encore à trouver sa place, par contre quand on en a deux qui se superposent, ça devient plus difficile. En fait, Jonathan il n'a pas de place dans les rayons du supermarché de la vie. (p.27)
Quand il pense, je me demande s'il pense avec des mots, comme nous, s'il connaît beaucoup de mots mais qu'il ne peut pas les dire, ou s'il a des mots à lui, des mots qu'il a inventés, ou même pas de mots du tout. Est-ce qu'on peut penser sans les mots ? (p.115)