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Critique de ladesiderienne


Un soufflé qui retombe à la sortie du four ou un ballon de baudruche qui explose entre vos mains avant de prendre son envol, c'est exactement l'effet que m'a laissé cette première rencontre avec Marc Dugain. L'histoire débutait bien pourtant, et la quatrième de couverture laissait présager d'une intrigue palpitante. Malheureusement elle est restée sans profondeur et moi, je suis restée avec mes questions, avec en prime, un cadavre sur les bras dont on ignore l'identité.

L'enquête menée par un officier Français alors que l'Allemagne vient de signer sa reddition, débute par la découverte d'une jeune fille décharnée et seule dans une ferme allemande. On découvre près d'elle le corps calciné d'un homme. Dans la commune, un bâtiment désaffecté, qui a servi autrefois de maison de convalescence, attire l'attention de notre capitaine qui va vouloir éclaircir tous ces mystères. Des lettres écrites à l'adolescente par son père parti sur le front russe, qui finalement ne contiennent pas grand chose, un médecin qui avoue assez rapidement. avoir appliqué la théorie de l'eugénisme à ses patients, des évènements qui n'ont pas grand rapport les uns avec les autres, des personnages désabusés, vides de tout sentiment, le tout dans une ambiance floue, donnent à ce roman une impression de décousu.

Malheureusement, le style d'écriture s'emballe par moment et impose une deuxième lecture du paragraphe pour comprendre. Je déplore également que la poésie du titre ne se retrouve à aucun moment dans le récit. Dommage car le fond, sur les atrocités commises pendant cette période, était un sujet, certes pas nouveau, mais qu'il ne faut pas oublier!
10/20
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