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Critique de alphacephei


J'ai beaucoup aimé cette dystopie qui présente la vie et la société de 2068 de façon tout à fait plausible au vu de la place grandissante que prennent les nouvelles technologie et l'IA dans nos vies. Google étant devenu à la société ce que l'Eglise (Rome) fut à celle du Moyen Âge.
Et c'est là qu'intervient Cassandre Namara, la narratrice, femme d'affaire à la tête d'une société, Endless, proposant à une liste d'Elus de se voir, après leur mort, réincarnés en robots, MAIS en ayant gardé accès à certaines sensations, notamment celles du plaisir sexuel, mais pas de la nourriture, grâce à une compilation frénétique de données numériques faite depuis leur naissance.
Tel le Christianisme qui recruta en son temps sur une promesse de vie éternelle dans l'au delà, Namara se pose en créatrice de vie éternelle tout court et de l'Eglise à la mode IA.
Elle va même jusqu'à écrire le Livre auquel tous les aspirants immortels doivent adhérer en plus d'avoir fourni allègrement toutes leurs données internet à Endless, officiellement pour que leur réincarnation en robots soit possible.
Sauf que...
je ne tiens pas à gâcher la chute de l'histoire. Mais je dois dire que je me suis retrouvée "eue" en tournant la dernière page.
Ce livre est en quelque sorte une sorte de portrait des humains qui courent après l'immortalité depuis la nuit des temps et changent de religion en fonction de l'air du temps.

C'est un livre qui fait réfléchir à la place des GAFA, des nouvelles technologies et nous amène à nous interroger sur notre liberté e/a.
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