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Critique de Rhodopsine


La marque des grands livres, c'est de pouvoir être relus après des années, et avec, non pas le même plaisir, mais un plaisir renouvelé. Cette chronique des Pasquier, je l'avais dévorée il y a fort longtemps, elle m'avait fourni un havre, une évasion à une période difficile. Vingt-cinq ans plus tard (le temps passe, ma pov' dame, quel privilège de pouvoir le dire), j'y ai trouvé un autre roman, une autre émotion et la même impatience de tourner les pages, de voir grandir, vieillir les enfants. J'avais prêté mon exemplaire Bouquins, il n'a pas trouvé le chemin de retour, mais quand le l'ai vu m'appeler d'un cri silencieux lors d'une réderie (un vide-grenier pour les non picardisants), j'ai su qu'il fallait le relire. Georges Duhamel est un grand parmi les grands, un peu oublié semble-t-il. La famille Pasquier, je la connais, je l'ai retrouvée, l'appartement encombré, le père aux grands projets, les grandes espérances, les voisins, le drame final, la pauvreté, la dignité, le travail acharné. Rien n'a vieilli, et je sais qu'ils attendent dans les pages suivantes que je reprenne la lecture, que le fil de leur vie se déroulera, que je retrouverai avec bonheur Laurent, Cécile, Ferdinand et les autres, comme on retrouve avec bonheur les amis, les cousins éloignés une ou deux fois l'an. Hâte de continuer cette saga. Et à mon tour de la proposer à mes enfants, comme ma grand-mère me l'avait conseillée en son temps. Vraiment, oui, définitivement oui, lire, c'est vivre.
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