AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Fleitour


Le Comte de Monte Cristo le grand roman d'Alexandre Dumas, commence le 24 février 1815, jour où Napoléon quitte l'île d'Elbe, ce même jour, Edmond Dantès, jeune marin de dix-neuf ans, second du navire le Pharaon débarque à Marseille pour se fiancer avec la belle Mercédès.

Trahi par des intrigants, le jour même , il est dénoncé comme conspirateur bonapartiste et enfermé au château d'If, au large de Marseille, l'endroit le plus sordide qui soit .

Il est difficile de faire la fine bouche, le romanesque le plus débridé s'y épanoui à merveille dans cette fresque de légende, où mensonges, trahisons, forfaitures, meurtres, infanticides rythment la vie des biens pensants...

Trop c'est trop, non, pas ici, car de stupeurs en tremblements, toutes les émotions vont venir vous saisir, sueurs froides, fièvres, Hypothermie, faim, soif, abandon, duels, rien que pour vous maintenir dans un état de vigilance nécessaire à tout bon lecteur.

le meilleur de cette fresque romanesque est sans doute la rencontre d'Edmod Dantès avec un compagnon de captivité l'abbé Faria.

Dantès désespéré dans sa terrible captivité, songe au suicide. Il aura la chance de faire in extremis la connaissance de l'abbé Faria, qui voulant s'évader, a creusé à la cuillère un tunnel durant sept ans. Hélas ! ce tunnel débouche non sur la mer mais dans la cellule de Dantès.

Après des jours et des nuits à gratter les murs, les deux solitudes vont se trouver et se comprendre, cette amitié va construire le destin du futur Comte, dont les armes seront désormais l'intelligence, le savoir, et le flair.

L'abbé Faria, extraordinaire érudit, va en effet donner une éducation exceptionnelle tant économique que politique, sociale, et philosophique à Edmond Dantès.

Par ailleurs le prêtre lui ouvre les yeux sur le complot tramé par Danglars et Mondego en présence de Caderousse, et lui révèle la participation postérieure mais décisive et non moins odieuse de Villefort, procureur à l'intégrité sinueuse.

Après sa diabolique évasion, Edmond Dantes se lance à la poursuite de ses ennemis, avec la patience méticuleuse d'un philatéliste, l'énergie d'un marathonien à petits ou à grands pas, en utilisant de multiples identités ou l'usage de diverses langues, de déguisements, ou en tenues d'aristocrates, rien n'est laissé au hasard pour se dissimuler et mieux faire tomber ces coquins et au final déguster sa vengeance.

Un roman que tous nos adolescents devaient avoir lu, Alexandre Dumas les fascinera (on peut rêver), par ses vertus, pour la finesse de son intelligence, et son imagination décomplexée.

Quant à apprendre à bien parler et mieux rédiger autant le faire en s'amusant. C'est aussi spectaculaire qu'un match de hand-ball, et l'arbitre c'est vous.
Commenter  J’apprécie          310



Ont apprécié cette critique (27)voir plus




{* *}