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Critique de Zena14
La destinée d'un chien malin, aimant et valeureux, nommé Mustang, est le fil rouge d'un récit qui a pour arrière-plan l'épopée garibaldienne et la lutte qui voit s'affronter en France partisans de l'unité italienne et opposants à la remise en cause du pouvoir temporel et politique du Vatican - Alexandre Dumas lui-même ayant participé à l'une et à l'autre. Un merci, au passage, à la préface et à son auteur pour les éléments d'information sur un contexte historique que je connaissais mal.
Originellement publié en feuilleton de 12 épisodes, le récit tient ici en moins de 80 pages et se déploie de manière assez curieuse, en différents récits emboîtés, inégaux par la durée, le rythme, la forme, le ton. On passe en peu de temps du pittoresque à l'épopée puis au mélodrame, du champ de bataille à l'intimité de la demeure d'une lady anglaise, d'un témoignage direct à une conversation, une lettre … qui correspondent à autant de narrateurs différents : Dumas lui-même, le général Garibaldi, un abbé, une marquise. Bref, une profusion de récits et de manières de raconter que j'ai trouvé plus perturbante que pleinement séduisante mais qui n'enlève pas l'envie de connaître le fin mot de l'histoire.
La clé du titre du livre réside dans la dernière partie du récit qui nous jette en plein (mélo)drame familial et dans lequel un personnage féminin étrange et maléfique – une de ces catholiques fanatiques que Dumas stigmatise avec force - va jouer un rôle décisif dans le destin de Mustang. Au final, plus de curiosité que d'engouement pour ce récit ancré dans les combats politiques de l'époque et servi par la verve d'Alexandre Dumas.
Merci aux Editions Phébus ainsi qu'à Babelio et son opération Masse critique pour cette découverte.
Originellement publié en feuilleton de 12 épisodes, le récit tient ici en moins de 80 pages et se déploie de manière assez curieuse, en différents récits emboîtés, inégaux par la durée, le rythme, la forme, le ton. On passe en peu de temps du pittoresque à l'épopée puis au mélodrame, du champ de bataille à l'intimité de la demeure d'une lady anglaise, d'un témoignage direct à une conversation, une lettre … qui correspondent à autant de narrateurs différents : Dumas lui-même, le général Garibaldi, un abbé, une marquise. Bref, une profusion de récits et de manières de raconter que j'ai trouvé plus perturbante que pleinement séduisante mais qui n'enlève pas l'envie de connaître le fin mot de l'histoire.
La clé du titre du livre réside dans la dernière partie du récit qui nous jette en plein (mélo)drame familial et dans lequel un personnage féminin étrange et maléfique – une de ces catholiques fanatiques que Dumas stigmatise avec force - va jouer un rôle décisif dans le destin de Mustang. Au final, plus de curiosité que d'engouement pour ce récit ancré dans les combats politiques de l'époque et servi par la verve d'Alexandre Dumas.
Merci aux Editions Phébus ainsi qu'à Babelio et son opération Masse critique pour cette découverte.
