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Critique de cami_mondo


« J'avais un visage mais il me fut pris ». Voici comment débute le roman, assez dérangeant, de Victor Dumiot.

Camille, jeune femme dans sa vingtaine, est victime d'une agression à l'acide dans le métro parisien. Station Jussieu plus exactement. Son visage, son nez, ses lèvres, ses oreilles. Il n'en reste que des bourrelets de peau informes. Elle, qui avait un si joli visage. Que lui reste-t-il? Comment vivre sans visage ?

Julien est un solitaire plutôt dérangé, qui passe sa journée à se masturber sur des vidéos trouvées sur le darknet, jusqu'à cent fois par jour, jusqu'au saignement. Il tombe par hasard sur la vidéo de Camille. Elle l'obsède. Cette femme, son visage qui fond, ce cri, sa douleur, son regard… il va tout faire pour la retrouver. Mais pourquoi ?

Roman primé par le Prix Maison Rouge, chouchou de Beigbeder, jeune auteur, premier roman, une nouvelle tête à découvrir dans l'univers littéraire, je fonce.

Avis mitigé. J'ai beaucoup aimé être dans la tête de Camille, noyée dans ses sentiments et ses questionnements. J'ai détesté Julien. Il m'a dégoûtée. Les passages sont trop trash, le lecteur se sent poisseux. On peut être choquée en littérature mais il faut que ça serve à quelque chose. Avec Julien, j'ai eu la mauvaise impression d'être un vieux voyeur libidineux.

Et cette fin. Je n'ai pas compris ce que l'auteur a voulu nous dire. Pour quel but ? Encore de la violence ?

Le point positif : c'est plutôt bien écrit, malgré quelques longueurs et digressions qui peuvent nous faire perdre le fil.
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