Etre dépendant affectif nous place dans la dépendance au regard de l'autre, parfois à un tel point que nous n'existons plus sans ce regard.
Le drogué au travail ou à la télé nous interpelle rarement.
On peut citer le trait d'humour de Sacha Guitry : "s'aimer, c'est ne faire qu'un... mais lequel ?".
A force de nous cacher derrière nos addictions et nos comportements conditionnés pour nous faire aimer, nous avons réussi à fuir nos émotions négatives de peur, de colère, de tristesse et de honte. Pour guérir, il est nécessaire de reconnaitre ce que nous fuyons, et de nous exercer peu à peu à vivre l'expérience émotionnelle. Pour cela, il est important de garder en mémoire cette citation de Sogyal Rinpoché : - ressentir n'est pas agir -.
Pour renoncer à la dépendance affective, il faut avoir envie d'affronter le monstre de notre terrain de vie à découvert, de s'en débarrasser pour ne plus craindre.
Renoncer à la dépendance affective consiste à renoncer aux masques appris depuis l'enfance, à déposer les cartes et les armes.
Qui d'entre nous pense au plus profond de lui-même qu'il mérite d'être heureux ? Qui pense que ce bonheur ne lui fera courir aucun danger - jalousie, indifférence de l'entourage... perte du statue de victime -.
Qui d'entre nous d'entre nous pense au plus profond de lui-même qu'il mérite d'être heureux ?
Qui d'entre nous pense au plus profond de lui-même qu'il mérite d'être heureux ?
Sortir de la dépendance affective revient à sortir d'une illusion.