AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de idevrieze


Nous sommes toujours à la recherche de la malédiction du vampire.


Le tome 3 des Nécrophyles Anonymes est sorti, et je l'ai reçu, avec ma bafouille d'amour de Cécile (avec petits coeurs intégrés, je vous raconte pas mon état émotionnel intense quand j'ai ouvert mon livre). Bref, vous le savez, Cécile, c'est ma topine, j'adore la lire, je ne suis pas objective pour deux balles (quoique, mais vous verrez pourquoi qu'elle écrit bien). Bref, un créneau s'est ouvert pour la lecture de ce troisième tome. Et je l'ai pris, tout simplement. Ce livre, je l'ai lu d'une traite, avec un plaisir non dissimulé, surtout qu'après, je me faisais un week end sportif donc sans lecture, ce qui m'a rendue presque grognon. Heureusement que Bob, Népo et Gabrielle étaient là, tout simplement, pour m'aider à passer ce cap dans ma vie.


Et de quoi traite ce livre ? L'action se passe après le tome 2, où on se demandait pourquoi Bob retrouvait une certaine mémoire et pourquoi il était hanté par ses souvenirs. Tout ceci à la sauce d'un roman classique. Bref, que du bonheur. Si vous voulez en savoir plus, lisez plus haut, s'il vous plait. Ici, nous suivons le point de vue de Gabrielle qui est une immortelle. Elle vit avec son frère Abraham et ils sont tous les deux un peu les anges gardiens de la Terre. En gros, ils cassent du malfaisant et la Création divine nous laisse en paix. Mais voilà, il y a des morts qui reviennent à la vie et Gabrielle va devoir faire face à son passé. Pour cela, elle devra faire alliance avec des vampires et comprendre aussi quelques petits trucs de la vie, mais cela, on va en reparler plus tard.


Cécile Duquenne revient une autre fois sur les origines des vampires. En gros, les vampires ont été une sorte de malédiction, un dérapage pour permettre à un humain de vivre l'immortalité, un peu pour copier nos Néphilims. On va donc suivre l'enquête sur ce qui pourrait relier les Néphilims, les vampires et les morts qui reviennent à la vie : une sorte de Walking dead mais la pourriture en moins (merci Cécile pour les odeurs ;) )



Une réflexion sur l'immortalité et la foi.

Comme nous suivons deux immortels, des purs, des durs, des tatoués, on se questionne de savoir comment ils vivent ce long moment passé sur terre. En prenant bien entendu l'exemple de Gabrielle. Elle, c'est clairement un soldat (un peu Sélène dans Underworld, vous voyez). Elle a sa quête de protection, ne vit que pour le boulot et va casser du vampire, envers et contre tout. Son frère, Abraham, a l'air complètement paumé. Il est au bord du Burn Out, notre maladie du travail du siècle. On sent le point de rupture. Mais pas Gabrielle parce qu'elle s'est faite une copine. Et oui, c'est comme cela.

Et donc Cécile nous montre que vivre par foi, c'est bien. Mais il ne faut pas perdre son objectif. Ainsi, Pour Bob, vivre éternellement est supportable grâce à sa vie avec Népo. Même si c'est éphémère, cela lui permet de ne pas perdre son humanité. Et bien on va se rendre compte que pour Gabrielle, c'est à peu près la même chose. Etre immortel donne forcément accès au désespoir, voire à la folie, du moins à une deshumanisation. Autrement dit, si l'on veut être équilibré dans cet état, il faut admettre une certaine souffrance, prendre le risque d'être triste parfois pour justement apprécier les bons moments (et mieux casser du malfaisant mais cela, vous l'aviez compris).

Vous allez me dire que c'est un peu le truc universel quand on traite du vampire, des immortels, toussa toussa. Oui mais je trouve que dans la littérature actuel, on ne traite ce sujet que dans la romance, et je trouve cela dommage que dans des romans plus accès thriller, aventure comme ici, on ne se pose pas plus la question. Dans tous les cas, ces réflexions vont donner un groupe atypique et c'est dans cette acceptation des autres qu'on va réussir à triompher du mal.


En bref : comme toujours j'ai papoté beaucoup mais je m'arrête là parce que je sens que je vais vous dévoiler beaucoup trop de choses. Et je suis déjà à la limite. Mais c'est une série qui ne s'essouffle absolument pas. Elle bonifie avec le temps. Et c'est aussi une saga qui me fait dire que pour ce qui concerne de la Fantasy Urbaine, je peux conseiller des titres qui ne sont pas apparentés à de la romance. Et cela fait du bien, surtout en France (oui parce que les anglo saxons sont mieux pourvus que nous dans ce domaine.) J'espère que vous vous attacherez à Gabrielle et que vous ferez attention à elle parce que j'adore cette nana et j'espère qu'elle continuera son combat en prenant aussi du temps pour elle.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}