Ceux qui Servent, tome 1

L'histoire prend place dans la forteresse de Norasq, au sommet des montagnes, où l'on suit Sunie, commandante d'un escadron de griffons. Suite à un accident lors d'une mission de reconnaissance, les chevaucheurs se retrouvent cloués au sol. Persuadée qu'on lui cache la vérité, Sunie brave les interdits pour comprendre ce qu'il s'est passé.

Tout d'abord, Ceux qui servent est un roman qui se lit vite, l'action se met rapidement en place et on sent que quelque chose de sombre se trame. A travers ces lignes, on découvre un univers prometteur, protégé par des chevaucheurs de griffon. C'est d'ailleurs un aspect très intéressant du livre, cette relation entre cavalier et monture, leur façon de travailler ensemble. le personnage que l'on suit, Sunir, a une personnalité très prononcée. Loin d'être parfaite, j'ai apprécié de suivre son histoire, ses erreurs, son courage.

En revanche, j'ai trouvé l'écriture parfois assez imprécises, notamment lors des combats aériens où j'avais beaucoup de mal à visualiser l'action. Si le début du roman se met rapidement en place, le milieu est souvent long, avec des scènes n'apportant pas de réels éléments utiles à l'intrigue. Et je n'ai pas trop accroché avec la mise en page de certains passages. Même si une carte est présente, ainsi qu'un site internet, je trouve qu'il est difficile de comprendre l'univers, les relations entre les royaumes et leurs passifs, qui conduisent pourtant aux événements du livre. Enfin, je trouve que les griffons, qui sont pourtant la particularité du roman, ne sont pas suffisamment mis en avant.

Malgré tout, l'histoire se laisse apprécier bien que ce ne soit pas un coup de coeur, et j'ai envie de découvrir la suite. Une lecture somme toute agréable.

Une mort qui cache bien des choses....


Sunie Tersola est Commandant à la forteresse de Norrasq, elle doit son grade aux batailles gagnées aux côtés de son griffon Teli.
Mais depuis la disparition d'un de ses camarades en patrouille, le vol en griffon est strictement interdit et cette interdiction a dû mal
à passer auprès de notre Commandant.
Elle soupçonne un meurtre maquillé et veut le prouver, mais quand elle est mise sur la touche ses certitudes ébranlent ses relations avec ses
camarades.
Elle pourra compter sur le soutien de quelques uns, mais du côté de ses supérieurs c'est autre chose. Heureusement que son griffon n'est jamais
bien loin....


Un roman dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à me plonger, et une fois terminé je pense être passée totalement à côté. Que ce soit du côté du
jeu interactif qui est livré avec ce livre à la fin ou du roman en lui même. Cette association a tout pour plaire surtout pour la compréhension,
mais je n'ai pas été conquise.
Malgré une intrigue qui tourne autour des griffons que l'on voit beaucoup trop rarement dans le paysage de la fantasy et un PP assez fort
de caractère.
Je pense que la plume était trop lourde, trop brute avec par moment trop de répétitions de mots et de phrases. Beaucoup de descriptions pour
nous embarquer dans l'univers qui m'ont totalement perdue. Par contre les scènes de combat, qu'elles soit à terre ou dans les airs sont
superbement décrites et nous les faisaient vivre comme si on y étais.
Par moment je m'attachais à Sunie, par moment je la détestais. On sens toute la complexité de ce personnage, ses questionnements, ses remises
en questions mais surtout son envie de découvrir la vérité. En soit, Sunie est un personnage plein, entier et vrai et j'ai adoré ce point.
Les griffons ne sont , à mon goût, pas assez mis en évidence dans ce roman alors qu'il s'agit de la tête d'affiche de la couverture.
J'aurai aimé les voir plus plutôt que les complots politiques qui agitent Norrasq.
On aperçoit vaguement ce qu'est l'univers dans lequel on évolue mais il nous manque beaucoup d'informations pour le cerner.
On parle de magie et de dragons, mais il n'y en a pas assez pour imaginer le tout.
Car, disons le franchement, le WorldBulding a l'air dingue, le bestiaire aussi mais ce n'est pas assez développé.


En bref, un seul mot. Dommage. Dommage de ne pas avoir été embarquée comme je l'aurai voulu dans ce roman qui avait tout d'épique.