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Critique de lakiosquiere
Nouvelle datant de 1954, adaptée au théâtre par l'autrice elle-même en 1965, à l'époque jouée par Madeleine Renaud, puis divinement interprétée par Fanny Ardant en 2014.
Elle quitte les colonies pour Paris où elle vient étaler sa richesse et s'assurer que son fils de quarante ans n'a pas mûri depuis le temps où il passait des journées entières dans les arbres.
Ce fils, elle l'aime d'un amour exclusif, aveugle, dévorant. Elle repartira toujours aussi nostalgique de ses années de jeune mère, mais apaisée, au fond d'elle-même, puisque son grand dadais, danseur mondain, flambeur et amant infantile d'une entraîneuse sans cervelle, est resté sa chose comme autrefois.
L'héroïne de Marguerite Duras appartient à cette lignée de vieilles femmes qui luttent contre le temps en empêchant leurs enfants de devenir adultes.
Elle quitte les colonies pour Paris où elle vient étaler sa richesse et s'assurer que son fils de quarante ans n'a pas mûri depuis le temps où il passait des journées entières dans les arbres.
Ce fils, elle l'aime d'un amour exclusif, aveugle, dévorant. Elle repartira toujours aussi nostalgique de ses années de jeune mère, mais apaisée, au fond d'elle-même, puisque son grand dadais, danseur mondain, flambeur et amant infantile d'une entraîneuse sans cervelle, est resté sa chose comme autrefois.
L'héroïne de Marguerite Duras appartient à cette lignée de vieilles femmes qui luttent contre le temps en empêchant leurs enfants de devenir adultes.
