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Critique de Lou_Knox


La langue, cette langue là, pétard. Je suis en train de développer une addiction à la langue, enfin je veux dire à l'écriture de Duras. 

Je fais le fanfaron après en avoir lu seulement deux c'est vrai, mais quand même l'écriture. Ça revient à se faire cueillir comme un vrai lapin de garenne happé par les phares d'une voiture (dans mon histoire la voiture freine et le lapin s'enfuit).

Il fait chaud dans Les petits chevaux de Tarquinia, très chaud même, un peu comme cet été qui n'en finit pas. Aucun personnage n'est attachant, mais la chaleur, la fournaise italienne, cette attente estivale, ces vacances d'amours impossibles, de couples qui se détruisent où qui se reconstruisent, vraiment il y a quelque chose de fascinant.

Et je vous jure qu'à la lecture, on entend ces voix de quand on regarde des vidéos d'archives de l'INA ou des vieux films français en noir et blanc, la même langue qui s'écoute dans la tête. 

Je dis que j'ai moins aimé que Moderato Cantabile, parce qu'il faut un premier dans tout vous savez ? Mais celui-ci m'a beaucoup plu, pour des raisons plus symboliques, peut-être. Et que j'aime déceler cet humour planqué dans l'écriture de Duras, cette ironie frustrée qui laisse croire que ses personnages là vont s'étriper et puis. Et puis en fait, non.

Mais j'ai des envies d'en lire d'autres et c'est ce que je retiendrais de ma lecture !

L'as-tu lu ?

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