Mince alors... je suis complètement passée à côté de ce livre. Je me suis accrochée jusqu'à la page 117 puis j'ai baissé les bras et bondi au dernier chapitre quelques centaines de pages plus loin.
Augustin, l'auteur-narrateur retrace dans
Vertiges ses histoires déçues avec ses deux compagnes, Cécile et Esther : le 4ème de couverture alléchant nous promet que le livre tourne autour de la question "Qu'est ce que l'amour ?"
Je n'ai malheureusement pas trouvé de début de réponse dans les quelques pages que j'ai lues ; par ailleurs, je n'ai pas pu éprouver la moindre empathie pour Augustin, ni pour les 2 femmes qui l'entourent. Comment s'identifier à cette femme qui délaisse ses enfants plusieurs jours et apparemment sans remords pour une escapade avec son amant ? Comment s'attendrir pour cet homme qui annonce avec un zen effrayant à son épouse qu'il vient de la tromper puis qui n'accepte pas que celle-ci lui rende la pareille et qui laisse son couple se déliter au fil du temps sans entreprendre les actions nécessaires à son sauvetage.
Je n'ai perçu dans leurs relations que lassitude, colère, blessure et dépendance. le tout tourne en rond, les flash-back incessants ponctués de looongues parenthèses explicatives m'ont semblés alourdir le style.
Loin de me faire rêver, ce livre m'a dérangé... et il faut le dire aussi, ennuyé.
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