Citations sur Vertiges (32)
Pourquoi est-ce qu'en présence des enfants, depuis que Cécile n'est plus là, j'ai le sentiment de trembler sans cesse ?
Est-ce que tous les hommes divorcés tremblent les week-ends ou ils se retrouvent seuls avec leurs enfants ?
Une fois les choses écrites, il n'y a plus d'échappatoire.
ce texte ne rendait compte que du désarroi qui suit une rupture ( Sébastien, je ne sais pas comment nous avons pu nous laisser enfermer dans tout ce malheur), il ne disait rien des ressorts enfouis de la rupture, des déceptions et des colères accumulées au fil du temps, des rancoeurs et des haines profondément enkystées. Il arrivait un jour où l'un des protagonistes, se sentant mourir sous le poids du ressentiment, se levait et disait tout haut ce que chacun savait mais ne voulait pas entendre.
Comme chaque fois au fil de ma vie, dans les moments d'effondrement, je vais me sauver en écrivant.
Nous avions eu, l'un et l'autre, d'obscures raisons de nous vouloir avant de parvenir à construire une histoire qui nous avait largement emportés, dépassés, et à présent que nous nous étions perdus c'était sans doute la chose la plus difficile à admettre.
Nous avions eu, l'un et l'autre, d'obscures raisons de nous vouloir avant de parvenir à construire une histoire qui nous avait largement emportés, dépassés, et à présent que nous nous étions perdues c'était sans doute la chose la plus difficile à admettre.
J'ai remarqué que tous mes livres se construisent ainsi, malgré moi, dans un mélange hasardeux de leurres et de vérités, comme si le trompe-l’œil était indispensable à la manifestation de la vérité.
Une année plus tard, nous sommes méconnaissables - on dirait que nos visages, autrefois fermés et gris, se sont éclairés de l'intérieur.
Décidément les romans de L. Duroy me secouent grave... dans ce roman sorti l y a plus d'un an il analyse - que dis-je - il dissèque ses deux mariages, tous deux terminés par une rupture douloureuse.
C'est intelligent, sensible, très bien écrit... et comme pour "le chagrin" (à lire absolument !) ou "l'hiver des hommes" (quelle claque !!!), son point de départ est totalement autobiographique et étrangement universel. Humain quoi !
Il faut faire quelque chose de ce qui nous arrive, Maria, il faut s'en emparer et en faire quelque chose, c'est cela vivre, ça se résume à cela finalement, faire quelque chose de ce qui nous arrive, sinon on reste là au bord du chemin, comme une bête apeurée, et on n'a plus d'autre choix que de crever.