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Critique de jovidalens


Voici une lecture qui partait mal ! le style, la présentation de l'intrigue; tout me faisait penser à un roman fin 19ème siècle, au mieux début du 20ème siècle. Et pourtant quelques indices indiquaient que l'action se situait après la seconde guerre mondiale. Mais, têtue, je me projetais dans une société dont je n'avais pas les codes : des anglais en partance, en voyage. Trop habituée à ces récits de voyage.
L'ouvrage s'ouvre sur un drame : des touristes - anglais - se sont fait piéger dans l'effondrement de galeries d'un labyrinthe ... crétois où existerait une ville de pierre datant de l'antiquité.
Sauf que... certains prétendent que cette cité est une conception moderne.
Dés les premières pages, le lecteur sait qui sont les victimes et qui sont les rescapés.
Habilement, la seconde partie est consacrée à ces personnages, leurs vies, leur cheminement jusqu'à l'embarquement sur le bateau de croisière, L'Europa, qui les conduit en Crète. C'est aussi gris et triste que ce que nous pouvons imaginer d'un Londres baigné de brouillard, de personnages coincés comme un parapluie mal refermé !
Et puis la dernière partie : on s'enfonce dans le labyrinthe et le lecteur est confronté à "la réalité" de l'accident déjà tant commenté. Et curieusement, c'est cette partie, qui se passe à l'ombre des stalactites qui devient la plus lumineuse.
M. Durell n'aime ni Londres, ni les anglais, sauf quand ces derniers osent des confrontations risquées à leurs destins, à la beauté de la Grèce, au jeu manipulateur du mensonge et de la vérité.
C'est un conte pour adulte, sur le destin, sur ce que chacun accepte d'assumer, c'est un étrange voyage et comme le dit Lawrence Durell "voyager n'est qu'une sorte de parcours métaphorique".
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