Il s'agit avant tout d'un roman historique, reconstituant scrupuleusement les controverses religieuses de l'époque. Sa forme, roman policier, est amusante. C'est bien un moine qui enquête, ce qui peut rappeler Ellis Peters. Sont dénoncés les excès (Inquisition), les erreurs (cf. les théologiens), la pureté trop hâtive, donc dangereuse de la religion.
Ce livre est aussi définitivement archi-progressiste.
Le rire est essentiel pour Eco (et pour
Aristote ?) : il caractérise l'homme, le différencie de l'animal, lui est indispensable. Beaucoup de références littéraires, et
de la littérature d'universitaire pour universitaire, prise de tête parfois, mais globalement un bon souvenir de lecture après tout ce temps (lu fin des années ‘90, en roumain).
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