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Critique de belette2911


EDIT : le 03/08/2012

Pour ceux qui n'ont pas suivi ma première critique concernant "Les Dômes de Feu", je vais juste leur signaler que j'ai retravaillé ma critique suite à ma relecture de la Trilogie des Périls durant mes vacances.

Oui, ma PAL est énorme, et alors ? Parfois, on a envie de relire ce que l'on a déjà lu. Une preuve que l'on a aimé, non ?

Nos amis sont arrivés à Mathérion, la cité aux dômes de feu. Et là, il n'y a pas dire, niveau "bordel politque", on ne peut pas faire mieux.

Le roi n'est qu'un fantoche et les ministres se fichent bien de ce qu'il pense.

Pas de bol, notre bon roi cachait lui aussi bien son jeu. Pas si crétin que cela, le roi !

Notre troupe étant au château, elle va l'aider à nettoyer les écuries d'Augias, ce qui donnera lieu à quelques aventures cocasses de plus mausantes à lire.

C'est là aussi qu'Emouchet ira rechercher ce qu'il avait envoyé dans le plus profond des océans... le Bhelliom !

Pas le choix. Leur ennemi ressuscite toutes les créatures disparues depuis des temps immémoriaux. Que se soient des vieux guérriers morts au combat ou des goules, vampires et autre joyeuseté dont les plus terribles sont Ceux-Qui-Brillent, capables de vous faire fondre rien qu'en vous touchant.

Cette idée d'inclure les Delphae en est une bonne. Ceux-Qui-Brillent sont inquiétant et on ne sait pas si on peut leur faire confiance ou pas...

Cela donnera lieu à quelques comportements emportés de la part de Séphrénia.

Les Delpahe étant les ennemis héréditaires des Styriques depuis la nuit des temps, ils donnaient l'occasion d'explorer les problèmes de la foi religieuse dans les rapports entre les êtres humains.

Bien que le couple Xanétia-Séphrénia nous aient offert quelques oppositions homériques - des cris, des grincements de dents, réussissant même à me fâcher avec le personnage de Séphrénia qui, je trouve, en faisait trop - il reprend peut-être trop vite le schéma classique des romans de David Eddings où tout fini par s'arranger.

D'accord, je me plains pour rien parce que je sais que si Séphrénia continuait son petit manège ainsi, cela m'aurait exaspéré au plus haut point.

Notre chère dame va beaucoup bouder, beaucoup pleurer, se disputer avec tout le monde et même provoquer la colère de sa petite déesse, mais cela n'aura qu'un temps.

Un peu comme Lelldorin et Mandorallen dans la Belgariade, il suffira de découvrir que la vieille querelle ne repose en fait que sur d'ignobles calomnies pour que nos deux ennemies héréditaires deviennent rapidement copines comme cochons.

Une haine ancestrale un peu vite oubliée, quand l'on pense que, dans la réalité, il faut à cela une multitude de générations. Mais bon, je ne boude pas mon plaisir pour autant. Juste que l'auteur aurait dû le faire un peu plus dans la subtilité.

En bref, ce deuxième tome comporte son lot de petites erreurs, mais je les pardonne.

En contrepartie, nous avons droit à de l'action, du suspense, des combats, des nouveaux ennemis, des nouvelles futures alliances avec un peuple de gros velus, un Bhelliom qui change par rapport à la première trilogie, des complots politiques, des assassinats, des sièges, de la stratégie, de l'humour, de l'amour et encore bien d'autres choses !
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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