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Critique de Marylou26


« C'est comme si toi et moi étions sous l'emprise d'une fatalité, comme si nous portions les mêmes chaînes sans qu'aucune ne soit parvenue à s'en défaire librement, comme si nous avions laissé l'amour de l'homme nous broyer, comme si nous avions laissé l'homme broyer l'amour de nous-mêmes. » (p. 121) Je découvre l'écriture de Charline Effah avec ce tout petit roman, qui m'a charmée plus que je ne m'y attendais. On y fait la rencontre de Lucinda Bidzo, la narratrice. Née d'une relation éphémère qu'a eu sa mère alors qu'elle était mariée, non désirée et élevée en partie par sa tante Effiri jusqu'à ses douze ans, lorsque sa mère la reprend pour l'amener dans sa famille où elle n'aura pas véritablement sa place, Lucinda vit maintenant en France, où elle a une relation avec Amos, un homme marié et père de deux enfants… de N'Être à être, il y a un grand pas, et c'est celui que Lucinda pourrait bien franchir, à travers ce portrait touchant d'une relation mère-fille manquée. À lire pour le sujet et pour la beauté des phrases : « Tu me disais des mots que je n'entendais pas parce que le temps où je devais les entendre avait rejoint les souvenirs de ces choses qu'on regrette de n'avoir jamais vécues. » (p. 84)
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