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Critique de folivier


Une dystopie qui cherche à illustrer l'immense risque pour nos sociétés que représente les réseaux numérique, le big-data, la numérisation de toutes les données personnelles et le stockage des informations dans les "cloud", énormes data-center contrôlés par quelques entreprises privées. Le risque d'une dictature numérique plus efficace qu'un totalitarisme fondé sur la force car le contrôle de chacun se fait avec l'assentiment voir même le souhait de tous, dans une fausse ambiance positive, amicale, avec pour objet le bien de tous. le roman démontre bien l'implacable dictature des réseaux sociaux qui contraint à réagir immédiatement, à donner un avis sur tout, à considérer que tout doit être montré car par principe ce qui est caché est forcément immoral, frauduleux...
Dès les premières pages, j'ai été pris par cette ambiance stressante et angoissante. Cette nouvelle société qui pointe et qui pour une part existe déjà, société de la transparence absolue, de l'inquisition volontaire, du dictat de l'immédiateté, du voyeurisme, de l'aplanissement des valeurs, de la concurrence et la compétition permanente.
Ce roman au fil des pages soulève d'énorme question sur le vivre ensemble en société, la conformité, l'éducation, la sexualité et surtout nous interroge sur ce qui se déroule actuellement sous nos yeux. Car aujourd'hui en 2017 on ne peut que constater que cette société décrite dans le Cercle, écrit en 2013, est petit à petit entrain de s'imposer.

Cf l'article du magazine l'Obs : Bienvenue en Estonie, l'Etat connecté qui a vaincu la paperasserie (n°2760 - 28/9/17 4/10/17)
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