Une littérature que je ne connais peu, et grâce à
Alaa El Aswany, j'ai découvert une Egypte comme on nous la présente peu, ou malgré la corruption, ou la montée de l'intégrisme religieux des hommes et des femmes, riches ou pauvres se débattent pour rendre leur vie acceptable. de 1930 à 1950 alors que l'avénement de Nasser s'impose,
l'immeuble Yacoubian véritable personnage central du roman voit défiler une ribambelle d'habitants riches en couleurs. La religion est bien évidemment présente mais chaque protagoniste l'aborde de façon différente : tolérante, extrémiste, dévote, hypocrite. Mais ces habitants sont aussi préoccupés par le quotidien et la débroullardise pour l'améliorer. Ce parti pris fait la richesse du livre d'El Aswany, car loin des stéréotypes la vie est présente dans chaque ligne, chaque page.
Entre truculence et affection El Aswany nous montre son pays, sans complaisance mais qui croit en son avenir, un Caire riche, inventif et surtout terriblement attachant. Bien loin des clichés véhiculés par les médias.Un immeuble bien agréable à découvrir. La visite s'impose.
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