AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le Bac Philo Dont Vous Etes le Heros Réviser en S'Amusant (20)

Ce que l’on peut ainsi dire, c’est que l’éducation permet de réveiller un appétit pour la vérité, et développe les facultés de l’esprit : intelligence, mémoire, imagination, etc., mais qu’elle n’augmente ni ne diminue la puissance de distinguer le vrai du faux.
Commenter  J’apprécie          50
Le nihilisme est une attitude caractérisée par le sentiment d’absurdité et de vacuité de l’existence. Brève, sans direction, arbitraire et dépourvue de sens, la vie ne laisse au nihiliste qu’un amer sentiment de dégoût.
Au XIXe siècle, Schopenhauer élabore une philosophie nihiliste. La vie est en son fond un vouloir-vivre, d’ailleurs absurde, car son unique but est de se reproduire à l’infini, en un éternel retour. L’individu ne compte nullement, il n’est que le jouet du vouloir-vivre qui l’instrumentalise en lui faisant éprouver le désir de vivre et d’aimer. L’amour, en effet, est alors l’illusion qu’utilise le vouloir-vivre pour perpétuer l’espèce, au détriment de l’individu. Le désir n’est rien d’autre que souffrance, aussi bien dans le manque et la frustration que dans l’ennui qui suit sa satisfaction. Le seul salut reste dans la négation du vouloir-vivre, possible par l’art, la morale, ou la connaissance pure.
Nietzsche analyse quant à lui le nihilisme comme conséquence de la fin de l’autorité des valeurs chrétiennes. L’homme se retrouve seul, sans Dieu, sans valeurs absolues. Mais ce philosophe n’en reste pas au rejet de toute valeur et à la complaisance dans le sentiment de l’absurde. Il propose de dépasser le nihilisme par la création de valeurs à même d’intensifier la vie, l’art jouant ici un rôle principal.
Commenter  J’apprécie          40
[…] il est impossible de douter que l’homme soit un être conscient car cela reviendrait à douter du fait qu’il pense. Or, si je dis la chose suivante : « Je ne pense pas », c’est une contradiction puisque je dois penser pour pouvoir le dire. Le fait que l’homme pense est ainsi, chez Descartes, la toute première des certitudes, qui ne fait qu’une avec la certitude d’exister.
Commenter  J’apprécie          30
La nature est donc formée d’un quadruple régime de causalité : la cause efficiente, c’est-à-dire le moteur, comme les mains de l’artisan pour la table ; la cause formelle, c’est-à-dire la forme, comme l’idée de table ; la cause matérielle, c’est-à-dire, par exemple, le bois, le bronze, etc. et la cause finale, c’est-à-dire la raison d’être de la chose, comme le plaisir esthétique dans le cas de la statue.
Commenter  J’apprécie          30
[…] on peut dire de la vérité qu’elle est la qualité d’une idée qui représente correctement la réalité. Ce que voulait ainsi dire Pythagore, quand il dit du philosophe qu’il recherche la vérité, c’est que ce dernier cherche à comprendre le monde tel qu’il est, il cherche à s’en faire une idée qui le représente de manière adéquate.
Commenter  J’apprécie          30
Désirant comprendre ce qu’est la philosophie, vous remontez au VIe siècle avant notre ère, dans la ville italienne de Crotone, afin de rencontrer l’inventeur de ce mot, le sage grec Pythagore (-580 ; -495). En marchant vers l’école qu’il a fondée, vous vous demandez à quoi peut bien ressembler celui par lequel tout a commencé, et c’est avec un désir où se mêlent la curiosité et l’appréhension que vous vous apprêtez à faire sa connaissance.
Commenter  J’apprécie          30
L’esprit désigne l’ensemble des facultés mentales : vivacité, imagination, mémoire. La raison désigne le pouvoir de distinguer le vrai du faux. Or, si l’esprit varie d’une personne à l’autre, la raison ne varie pas. Celui qui a l’esprit meilleur est donc susceptible d’exercer sa raison sur des choses plus complexes, mais pas de l’exercer mieux. Car, comme le rappelle Descartes, « l’essentiel n’est pas d’avoir l’esprit bon mais de l’appliquer bien ».
Commenter  J’apprécie          20
Or ce qui est certain ce n’est pas qu’il existe un monde, mais qu’il y a une conscience qui s’ouvre à un monde, qui pense, et plus exactement qui vise en lui des objets, des significations. Le monde est donc quelque chose qui est visé par la conscience, ce n’est pas une chose ou un ensemble de choses distinctes d’elle.
Commenter  J’apprécie          20
Pourtant, la science se sert bien du concept de causalité, lorsqu’elle explique les causes des maladies par exemple. Pourquoi, si le concept de causalité fonctionne si bien en science, ne pourrait-on pas spéculer dessus, en se demandant s’il existe une cause première et absolue, à savoir Dieu ?
Commenter  J’apprécie          20
Le philosophe aime la sagesse, c’est-à-dire qu’il aime toute science, et non l’une d’entre elles en particulier.
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (5) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Philo pour tous

    Jostein Gaarder fut au hit-parade des écrits philosophiques rendus accessibles au plus grand nombre avec un livre paru en 1995. Lequel?

    Les Mystères de la patience
    Le Monde de Sophie
    Maya
    Vita brevis

    10 questions
    440 lecteurs ont répondu
    Thèmes : spiritualité , philosophieCréer un quiz sur ce livre

    {* *}