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Critique de kbd


kbd
04 décembre 2010
« Ca pleure pas, un journaliste.
Et j'en suis un de nouveau.
J'en suis un. »

Dès les premières pages, Spider Jerusalem, star de la presse écrite, annonce la couleur : il sort de sa retraite. Cinq longues années passées dans les montagnes, « à tirer sur les fans, les voisins, à manger ce que je tue et à bombarder l'imprudent. »
Cinq années de drogue, d'armes en tous genres, de fuite.
Pas de gêneurs dans les montagnes, mais pas non plus de société. de politiciens véreux. de médias corrompus. de mal-être social. de magouilles. de violence. de haine. de bruits. de couleurs. de cris. D'odeurs.
La vie, quoi.
Bien obligé d'y replonger pour honorer un contrat passé quelques années plus tôt : soit il pond deux livres – deux nouveaux best-sellers, bien sûr – soit il va en taule...
Ni une ni deux, il désamorce les apocalyptiques systèmes de défense de son nid d'ermite et quitte sa retraite... ainsi que sa foisonnante pilosité – crânienne et faciale – qui lui tenait lieu de garde-robe préhistorique, qu'il troque contre de grosses chaussures noires, une tenue moulante noire, des lunettes rouges et vertes (caprice de son faiseur domestique un brin halluciné) et une boule à zéro.
Voilà donc Spider Jerusalem de retour dans en ville, La Ville, et dans les pages du Word, journal qui n'a pas froid aux yeux, où travaille son ami et futur patron Mitchell Royce.
Il est de retour pour le meilleur – faire éclater la vérité, à laquelle il est viscéralement attaché – et pour le pire – se frotter aux innommables magouilles politiques, économiques, médiatiques et religieuses qui mettent au plus mal les plus démunis.
Lien : http://k.bd.over-blog.com/ar..
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