Transmetropolitan, tome 1 : Le come-back du siècle

J’étais d’une humeur plutôt paranoïaque surtout que la curetonne d’en face avait recommencé à clouer des belettes à ma porte.

Quelle que soit la grandeur de l'idée qui les rassemble, les gens sont petits, faibles, mesquins et inquiets. Ce sont les gens qui tuent les révolutions.

Cinq ans à la montagne, mon pote. J'ai des poils à des endroits dont j'ignorais même l'existence.

Toute révolution, grande ou petite, a son point faible. Et ce point faible, c'est...
... Les gens. Quelle que soit la grandeur de l'idée qui les rassemble, les gens sont petits, faibles, mesquins et inquiets. Ce sont les gens qui tuent les révolutions.

Ecoute, je suis blindé de médocs. Je ne sais pas ce que je dis, merde. Je suis même pas sûr que ce soit bien moi qui le dis...

Je n'aurai de repos que quand on t'aura violé, brûlé, castré, farci de merde de chien, et qu'on aura suspendu ton cadavre au milieu de century square pour que les nécrophiles puissent jouer avec

"un kenyan m'a dit un jour :on peut s'habituer à n'importe quoi tant qu'on est bien payé. Il prenait 20 dollars pour se fourrer des souris dans le cul."

"Tu as pissé sur l'économie, chié sur la loi et tu t'es torché avec la vérité. Tu mérites d'être écorché, d'être trainé dans la rue par des malades mentaux armés de planches cloutées et de servir de chiottes à des babouins en chaleur."

On l'avait ressuscitée de mauvaise grâce. Elle avait été confiée à un futur déjà trop occupé avec ses propres problèmes, par un passé qui n'en avait rien à faire.

Thieves, the goddamn lot of you! Thieves and leeches! Fucking vampires sucking the will from people whose only goddamn crimes were to be frightened and tired! And you don't help them! You don't listen to them! They get no truth from you! All you do is scare them with stories of something that doesn't exist! And you bastards are winning! Hundreds more of you every day!