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Critique de JIEMDE


Comme cela est dit dans plusieurs critiques, il y a effectivement deux manières de lire Extorsion.

Soit on le prend comme un nouvel opus du Maître Ellroy, une fête que l'on prépare à l'avance en espérant qu'elle sera aussi réussie que les précédentes (Quator de LA, Underworld USA...), et là, on est forcément déçu. Car ce texte, un peu long pour une nouvelle et un peu court pour un roman, ressemble à une sorte "d'Ellroy pour les nuls", une plongée dans l'univers de l'auteur en 130 pages (à gros caractères) pour néophytes ne la connaissant pas encore. Alors forcément, c'est frustrant car Ellroy vaut bien mieux que cette espèce de caricature de lui-même et de son style qu'il nous livre dans Extorsion.

Soit, comme le dit Darkcook, on prend ce texte pour ce qu'il semble être, une distraction littéraire, une amusette éditoriale "en passant", qu'il faut attaquer au second degré et alors là, oui, les souvenirs de Fred Otash, les effets stylistiques de haut vol d'Ellroy et le trait forcé sur cet âge d'or (!) de la presse trash US deviennent un régal.

Le souci est que, si comme moi, vous n'avez pas lu les critiques avant d'attaquer le livre, vous ne pouvez écrire l'analyse ci-dessus qu'après lecture. C'est à dire trop tard.

Trop tard pour ne pas garder ce goût amer d'être tombé dans un traquenard éditorialo-commercial, renforcé par ces deux chapitres de Perfidia arrivant à propos (de quoi ?) en fin de roman...

Extorsion, vous avez dit extorsion ?
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