J'avais envie de lire ce roman avant même qu'il ne reçoive le prix Goncourt. L'attribution du prix a renforcé cette envie.
J'ai commencé par me laisser porter par les élucubrations nocturnes de Franz Ritter, musicologue passionné par l'Orient. Il vient d'apprendre qu'il est gravement malade, peut-être condamné, et ne parvient pas à dormir. Alors, il pense. Il revit en une nuit d'insomnie son passé, ses voyages en Orient. Son amour caché pour Sarah. Sa consommation d'opium. Sa musique.
Livre très dense, très riche en références pointues sur les orientalistes et la musicologie. Si riche qu'on aurait tendance à s'y noyer.
Dans la première partie du livre, je me sentais bercée par ces longs paragraphes. Bercé comme lorsqu'on lit dans un train en marche. Mais à force d'être bercée, … on s'endort.
Trop long, trop pointu, manquant de rythme, j'ai bien plus survolé que lu le dernier tiers du livre.
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