Le cimetière hongrois m'appelle
Et effleure de son baiser de fer
Mon visage blanc comme neige.
Je sais. La vie n'est pas une joyeuse fête.
Nulle part. Mais on peut s'étonner.
Ville sainte de l'étonnement et du rêve
Paris, adieu.
[Der ungarische Friedhof ruft
Und haucht seinen eisigen Kuss
Auf mein schneeblasses Gesicht.
Ich weiß. Das Leben ist kein fröliches Fest.
Nirgends. Aber staunen kann man.
Des Staunens und Traümens heilige Stadt.
Paris, lebe wohl.]
(p. 46-47, extrait du poème "Auf dem Gare de l'Est")