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Critique de AliceNeverland


La découverte de The book of Ivy avait été un véritable phénomène. Intriguée par ce livre dont je n'avais pourtant eu aucun écho, je m'étais plongée en aveugle dans l'histoire, et ce fut une superbe découverte. L'intrigue était géniale, la plume magnifique, et la fin à en balancer le livre par la fenêtre. Vous comprendrez donc qu'à peine ce second (et dernier) tome réceptionné, je me suis littéralement jetée dessus.

En une soirée ce petit bijou fut commencé et terminé. C'est de là que viendra mon unique reproche (si cela en est un) : chaque tome de ce diptyque se lit bien trop vite. Les pages se tournent les unes après les autres sans que l'on ne s'en rende compte, et on constate avec stupeur qu'on arrive très vite à la moitié du livre, puis dans le dernier quart... Jusqu'à tourner la dernière page. Et je ne sais pas si cette fin m'a ravie ou non car elle est arrivée bien trop rapidement à mon gout. Sincèrement, je ne suis pas fan en général des séries qui s'étiolent en plusieurs tomes, mais ici je n'aurais pas été contre plusieurs chapitres supplémentaires..

Non pas parce que l'histoire est incomplète. Mais plutôt parce que je n'étais pas prête à quitter Bishop et Ivy. Une séparation qui survient trop vite malgré le fait que la situation soit bel et bien réglée. Mais cette fois-ci, on découvre la vie de l'autre côté du grillage de Westfall. A vrai dire, j'angoissais un peu de cette découverte, mais j'ai été surprise d'apprécier cet aspect là du récit tout autant que la vie à Westfall. Petit à petit on se fait, en même temps qu'Ivy, à ce nouvel environnement assez incertain, à ces nouvelles personnes ainsi qu'à cette nouvelle façon de vivre et, finalement, j'ai beaucoup aimé cette partie là du livre.

Et puis Westfall se rappelle à nous. Par Bishop, ou encore par ses grondements. Comme une écharde plantée dans le doigt, on sait qu'elle est là et qu'il va bien falloir régler cette situation un jour. Mais sans pour autant se sacrifier. Ivy a tellement souffert qu'il est dorénavant hors de question qu'elle se mette en danger, elle ou ses nouveaux compagnons.

La plume d'Amy Engel est toujours aussi concise que dans le premier tome. Elle ne s'embarrasse pas de chichis et va tout de suite à l'essentiel. C'est un aspect assez déroutant car on a l'impression qu'il ne se passe pas grand chose alors que c'est toute une révolution qui a lieu. Mais ici, Ivy n'est que spectatrice. On observe la situation devenir ce qu'elle est à travers ses yeux, mais elle n'y participe pas tant que cela. Elle se trouve juste là où il faut, quand il le faut.

Et c'est ce qui est extraordinaire dans ce tome. Ivy a laissé tomber toute action pour devenir la personne qu'elle a toujours rêvé d'être. Libre, n'ayant plus de comptes à rendre ni à son père, ni à sa soeur, elle peut enfin se laisser aller et profiter de sa vie et être elle même. Et c'est justement en étant la personne qu'elle est qu'elle va participer à ces changements. Sans être active pour autant. Elle a juste la "chance" d'y être quand il le fallait pour favoriser cette réalisation.

Pour conclure, j'attendais ce second et dernier tome avec une énorme impatience, et je n'ai pas du tout été déçue de ma lecture. Encore une fois Amy Engel a réussi à me surprendre sur sa façon de nous raconter une histoire importante tout en ne restant qu'en dehors des évènements principaux. Ivy est au centre de ce tome, elle apprend à se reconstruire, à devenir la personne qu'elle a toujours voulu être, sans mensonge ni cachotterie. Une évolution qui va entrainer une véritable révolution. Ainsi The revolution of Ivy me satisfait complètement, même si la fin est arrivée bien trop vite à mon gout. Dans tous les cas, cette série se laisse dévorer sans soucis !
Lien : http://place-to-be.net/index..
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