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Critique de frandj


« 1502 » est un thriller, dont l'action se passe en Italie juste au début du XVIème siècle. L'auteur ‘brode' habilement pour développer son intrigue, mais le contexte historique est véridique. Cette époque était très troublée, avec des guerres incessantes entre les divers Etats de la péninsule, les armées étant dirigées par des généraux mercenaires qu'on appelait les condotierre.
Alexandre VI était un Borgia - c'est peut-être le pire pape qui ait jamais régné. Quand commence le roman, le pape cherche à découvrir la vérité sur le meurtre de son fils préféré. Il oblige l'ancienne maitresse de celui-ci - par ailleurs soupçonnée de complicité - de trouver le responsable de ce crime. A cette fin, elle part en Romagne, une province où les armées du pape font la guerre sous la direction de l'autre fils d'Alexandre VI, César Borgia (alias Valentino). le mystère commence avec la découverte de divers morceaux de cadavres de femmes, déposés dans différents endroits autour de la ville. Qui est le psychopathe responsable de ces nouveaux crimes ? L'enquête est surtout menée par un jeune diplomate florentin encore inconnu, Machiavel; mais un certain Leonardo da Vinci, qui est ingénieur général de Valentino, joue aussi un rôle. On découvre ainsi que les lieux de ces macabres découvertes ne sont pas répartis au hasard. Puis l'intrigue se complique encore et le récit parait long et parfois compliqué. Je n'écrirai pas qui se révèle être le coupable recherché.
Dans ce roman, les chapitres se succèdent comme dans un feuilleton, les énigmes s'ajoutant les unes aux autres. Personnellement je suis peu motivé par les thrillers: je n'aime pas me sentir trop "baladé" par l'auteur et j'ai parfois la sensation de perdre mon temps en consacrant du temps à ce type de lecture. Cependant, je trouve que ce livre a le mérite de nous plonger dans un XVIème siècle plus vrai que vrai, loin des idéaux que nous associons maintenant à la Renaissance italienne. La société décrite est terriblement inégalitaire, le petit peuple est dans une situation désespérante, les généraux sont sans scrupules, les soldats sont sans pitié. Ainsi, le lecteur apprend beaucoup sur cette époque.
On est tenté de comparer « 1502 » au célèbre roman « le nom de la rose », car tous deux associent une enquête quasi-policière sur des sujets scabreux à un tableau historique passionnant.
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