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Critique de Yvan_T


Ce quatrième tome consacré aux cinq p'tits gars de la CIA m'a moins emballé que les précédents.

Déjà, au niveau du scénario on n'a pas vraiment droit à une nouvelle mission de Billy Butcher, P'Tit Hughie, la Crème, le Français et la Fille, mais plutôt à un moment de répit entre deux aventures. L'auteur s'attarde sur les problèmes de conscience et hantises de ses protagonistes sans proposer de véritable fil rouge, si ce n'est de tout tirer en dérision. Et là, Garth Ennis ("Just a pilgrim", "Preacher", "Le punisher", "Fury"), qui est pourtant un maître en la matière, met parfois une couche de trop. A force de tout tourner en dérision, le lecteur n'a plus rien de sérieux auquel se raccrocher. de plus, l'un des points forts d'Ennis est de proposer de nouveaux personnages hors normes (tel que Boudin d'Amour lors du tome précédent), mais ici, il se «contente» de décrédibiliser ses personnages majeurs. Il ne manque certes pas de détruire le mythe du super-héros comme il aime tant le faire, notamment en pointant du doigt les résurrections répétitives et irritantes des super-slips tombés au combat, mais dans l'ensemble, c'est quand même un peu maigre. Surtout que l'auteur ne se renouvelle pas forcément au niveau des gags, en recyclant à nouveau ce pauvre hamster.

Graphiquement, le trait gras de Darick Robertson contribue à noircir l'image des vedettes du monde des comics. Robertson n'y va pas avec le dos de la cuiller et accumule les scènes explicites

L'intrigue du deuxième était déjà un peu légère, mais ici, elle est quasiment inexistante.

Heureusement que le premier et le troisième violet étaient très bons.
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