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Critique de Sachenka


Les romans psychologiques ne me font pas peur. Je ne carbure pas à ce type de lecture mais, de temps à autre, j'aime bien m'y frotter. Ainsi, je savais à quoi m'attendre quand, à la bibliothèque, j'ai choisi le chef d'oeuvre. Une psychologue qui a ses entrées dans une famille, celle des Steenkamer. Père peintre absent, mère dominantrice, deux frères avec une rivalité latente. L'un est peintre et l'autre critique d'art (lire ici sans grand talent pour la peinture, à son grand dam). Un vernissage est l'occasion pour le premier, Johan, de démontrer pleinement son talent mais surtout de panser des plaies. Et pour les autres, d'en rouvrir… La jalousie du frère Oscar, la manipulation de la mère Alma, la tristesse de l'ex-épouse Ellen, etc. Une famille qui pourrait faire vivre une équipe de psychanalystes !

Justement, l'auteure néerlandaise Anna Enquist est psychanalyste de formation, elle connaît son sujet, sais de quoi elle parle. Les non-dits, les émotions enfouies qui resurgissent, les regrets et les rancoeurs, tout ce sur quoi travaille un spécialiste. Toutefois, si la dissection des membres des Steenkamer est extraordinairement réussie, je ne peux pas dire qu'elle eut été intéressante, divertissante à lire. D'abord, j'ai trouvé le début un peu lent à mon goût. Cette psychologue amie de la famille, Lisa Hannaston, est décrite trop longuement. Ça permet de vraiment bien la cerner mais je ne crois pas qu'il était nécessaire d'en savoir autant sur sa vie à elle. Ce n'était qu'une trentaine de pages mais ça m'a donné l'impression de durer une éternité Ça a probablement teinté mon appréciation du reste du roman, que j'ai trouvé tout aussi long et ennuyeux malgré une prémisse pleine de potentiel. Dommages…
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