On dit qu’il faut marcher pour bien voir et bien sentir tout ce qui est autour de soi. Quand on marche, on a le bon rythme. Tout ce qu’absorbent les sens vient droit au cerveau. Mais on raconte tant de choses. » p 116 a 11
Tu m'as fait miroiter que la vie est belle, lui dis-je. J'étais toujours contente, et toi aussi. Tu as menti. La vie n'est pas belle du tout, elle est épouvantable. Une foire d'empoigne. C'est tout de suite le bordel, on est débordé par tout ce qu'il faut régler et arranger. Tu ne m'as jamais préparée à ça.
J'attends dans la cuisine, la guerre n'existe pas pour moi.Je suis une femme de vingt-quatre ans qui attend son bien-aimé. Je n'ai pas peur qu'une bombe me tombe dessus, je n'ai pas peur de l'incendie qui se propage, je n'ai pas peur que les murs de la cuisine s'écroulent. J'ai peur qu'il m'ait oubliée.
Alex vint s'asseoir à côté de moi et me regarda sans mot dire.Le silence était plus éloquent et plus dangereux qu'une étreinte publique.
Fais ci. Envoie ça. Écris à un tel. Va voir une telle. Je suis une agence. Un bureau , un secrétariat.
La coda de ce nocturne qui expire dans un murmure- tandis que résonne encore toute la passion qui fut un jour-, est-ce moi ? Bien sûr que non, ce n'est pas la fin ; en réalité, je devrais en être au beau milieu. Ma vie n'était pas allée plus loin que le con forza de la phrase de transition. Juste avant la reprise du thème. L'avenir promettait tant de choses.