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Critique de traversay


Avant d'écrire, Anna Enquist a exercé en tant que psychanalyste. Et pour Les endormeurs, elle s'est immergée dans le monde des hôpitaux, observant pendant plusieurs mois le travail si particulier des anesthésistes. Inutile donc de préciser que son roman fourmille de détails sur ces deux univers dont l'objectif commun est de délivrer de la douleur, mentale et corporelle. Pour qui ne s'intéresse pas particulièrement à l'analyse ou aux opérations chirurgicales, Les endormeurs se révèle, il faut bien l'admettre, parfois rébarbatif par son luxe de précisions et de détails techniques. Heureusement, l'histoire qu'elle a imaginée compense quelque peu cet écueil. Un frère et une soeur, fusionnels depuis l'enfance, vont se trouver confrontés à l'apparition d'un corps étranger, patient pour l'un, collègue et amant pour l'autre, qui va remettre en question leur relation et provoquer de graves dégâts collatéraux. C'est simple : la névrose est le point commun de tous les personnages du livre, le psychanalyste (surtout) et l'anesthésiste inclus. Anna Enquist a la main assez lourde dans les questionnements psychologiques liés à des traumatismes passés. Stress et souffrances prennent toute la place dans un roman bien mené mais terriblement pesant.
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