L'autrice a écrit ce roman en hommage à son grand-père.
Celui qui veille, c'est le veilleur de nuit d'une usine de pierres d'horlogerie. Impliqué dans la vie et le devenir de sa réserve, il organise un déplacement à Washington pour s'exprimer dans le cadre de la « termination ». Celle-ci est un texte du Congrès qui, sous prétexte d'émanciper les Indiens, affranchi les États-Unis de toutes les aides fédérales en place. Nous sommes en 1953.
En parallèle, on suit la vie de Pixie, jeune indienne qui travaille à l'usine, qui a en charge le soutien financier de sa famille et qui découvre les affres de l'amour.
Ce très beau roman balaye la vie dans la réserve, décrit avec poésie les moeurs et les coutumes des Indiens. On sent une grande tendresse de l'autrice pour ses ancêtres et une grande colère aussi pour l'injustice qu'ils subissent encore.
Le roman s'ouvre par une note de la traductrice en rapport avec le concept de « termination ». Ces quelques mots donnent toute la dimension de ce travail qui n'est pas assez valorisé par le monde de l'édition.
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