Un 31 décembre à minuit,
Didier Eribon apprend par sa mère, au téléphone, que son père vient de mourir.
" Difficile de rendre compte de toute la réflexion et de toute l'émotion que suscite la lecture du livre, parcouru par les vibrations de révolte d'une mémoire humiliée, par une sorte particulière de mélancolie, analysée dans une très belle page, celle de l'être arraché à son premier monde " (
Annie Ernaux )
Ce livre m'a beaucoup touchée car je suis de la même génération que l'auteur, issue du même milieu social et comme lui, la seule " miraculée " scolaire de ma famille. J'ai moi aussi coupé les ponts avec ma famille d'origine, pour qui j'étais une sorte de mouton noir...
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