Darling #ete est le premier tome de cette série que je lis, et je pense que le lire indépendamment des autres n'a pas gêné ma compréhension de l'histoire. Je l'ai dévoré d'une traite.
Nous suivons plusieurs ados, génération réseaux, aux challenges toujours plus dangereux/débiles pour faire des vues, aux soirées qui dérapent parce qu'on a trafiqué leur verre, à ceux qui veulent se retrouver, déconnecter, le temps d'un été car ils ont été harcelés...
Autant de portraits d'une génération aux problématiques actuelles, parfois poussés à l'extrême ici mais qui n'en paraît pas moins possible.
On sent l'impact de la pression sociale, familiale, sur ces jeunes ; l'envie de s'en sortir ou de rentrer dans le moule, justement.
L'histoire de Juliette et Benjamine m'ont particulièrement marquées. Elles ont toutes deux une part de gravité étonnante, pour ce genre de roman, qui bouscule un peu les codes du roman ado d'été.
Ici, les situations ne font pas vraiment rêver, mais sont fortes d'une certaine morale.
Fable contemporaine ? Sans doute.
Je remercie la masse critique de mai ainsi que les éditions
Actes Sud pour cet envoi.
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