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Critique de Warszawow


Le désir progresse, s'affine et notre point de vue et nos sensations sur celui-ci s'élaguent à travers notre conscience, qui ne cesse de croitre. Est-ce que les souvenirs peuvent s'imbiber d'un rouge rubis à la vue d'une personne, de gestes et de mots oubliés dans les vapeurs du temps et qui ressurgissent? Annie Ernaux exprime avec finesse la frivolité de la vie et nos tentatives pour trouver un reflet capable de jouer avec le temps qui passe. Reflet matériel, reflet charnel, reflet de syllabes, peu importe. Quoi de mieux qu'un désir ardent et qui consume, de contorsionner le temps pour rencontrer cette entité perdue au milieu de cette symétrie temporelle où les âges passés de l'un annulent les âges à venir de l'autre ? 'Le jeune homme' est court comme les instants les plus beaux, jouit d'une liberté insoupçonnée, comme celle de la semi-conscience d'un rêve où la passion s'infiltre et noie toutes les dimensions.
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