Dans mon placard, il y a des foulards, des dessous de soie, des vêtements qui sentent la disparition, des petits bouquets de lavande, des jours effacés.
Le pire, c'est la désorientation. Il n'y a pas d'histoire possible, rien n'adviendra, nous le savons, nous tous qui vivons sous ce ciel poisseux aux belle éclaircies.
Mes mots sont tordus. Depuis leurs convulsions, ils abattent toutes les sentinelles.
Que peut-on faire dans un patelin où la seule direction à prendre est celle de la salle polyvalente ?
Les trois imbéciles ont des fusils et regardent la télé, c'est dire combien ils peuvent être dangereux.
Là ou ailleurs. Des créatures spectrales, obligé de faire avec, avec quoi, avec la misère, le ventre gros de la jeune fille debout entre deux caravanes, jeune et déjà rien dans le regard, aucune perspective. (…) Les laissés-pour-compte et leur attirail de tristesse
Puisque les filles sont faites pour se soumettre au désir, à genoux, vas-y, suce ma belle, je te fais cet honneur. Et meurs de n’être rien d’autre qu’une petite déesse de rien du tout, perdue dans ses peurs et ses rondeurs, zélée, obéissante. Suce, pompe, et couche-toi là, petite madone toute sale, ouvre-toi, je te filme, ouvre plus que ça, oui c’est ça fais semblant de lire, de penser, il n’y a que ton cul et à la fin ta jouissance qui m’intéressent. Allez, petite putain.