J'ai regardé de près une tombée de lumière couler sur les feuilles. Un e cascade, une larme qui glisse de ton en ton allumant les rouges, vernissant les ocres, pour perler goutte à goutte sur les fissures des troncs et continuer sa marche de couleurs jusqu'à l'herbe.
la folie du silence se fait plus sourde encore. Il ne reste que vous et la liberté. Celle qui fait frontière avec l'univers. Vous pourriez toucher un nuage, saisir le ciel à pleines mains pour rapporter un fragment d'infini.
J'attends la décrue de la lumière pour marcher.Avant, j'essaie de lire. Je butine au gré des encres .
je n'ai jamais pu croire au ciel. peut-être parce que de ma fenêtre ,on ne le voyait pas .La fumée des fours me cachait les nuages.
cette nuit, j'ai croisé ces lambeaux de textes qui m'ont fait vivre jusqu'au matin
"Ambroise Croizat", conférence de Michel Etiévent.