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Critique de florigny


A mon sens étiqueté abusivement “essai”, j'ai perçu cet ouvrage comme un catalogue fourre-tout bourré de poncifs, tels que : “Notre société considère mal les femmes qui se marient pour l'argent, mais se montre magnanime avec les hommes qui épousent une femme pour sa beauté”. Lucia se livre à des amalgames flous et généralise des comportements pathologiques qui je l'espère ne reflètent pas la majorité des relations amoureuses. Loin d'effectuer un travail de chercheur, elle plaque autour de son idée préconçue basée sur sa propre expérience, une multitude de citations provenant d'une infinité de spécialistes de toutes nationalités, dans des domaines aussi variés que les telenovelas, le rock, la corrida, la religion, la psychologie, la psychiatrie, j'en passe. Elle enrobe ses citations de témoignages recueillis auprès de ses amis et connaissances, qui tous, triés sur le volet, entérinent sa pseudo-thèse, et surtout elle recommande de réussir ce qu'elle a raté : Elle ne fait pas mystère de son passé toxico, mais exhorte le lecteur à fuir la drogue ; elle est une romancière célèbre mais intitule un chapitre “Ne tombe pas dans le piège de la réussite” ; elle étale ses nombreuses aventures mais un autre chapitre est nommé “Coucher n'est pas une obligation”. C'est sûr mais pourquoi s'en priver ?


Je ne pense pas qu'une relation toxique cède devant une liste de 10 commandements sentencieux, et ce d'autant moins que l'auteure appelle la religion à la rescousse, ou sous l'effet d'un test de personnalité, offrant 3 réponses possibles sous forme d'une case à cocher. Les mécanismes qui entraînent ces drames de la relation sont bien trop complexes et pervers pour sauter comme un bouchon de champagne dans une ambiance pleine d'humour. Si cela était aussi simple, on pourrait éviter le suicide de nombreuses femmes au bout du rouleau, pour lesquelles leurs familles ou proches n'ont rien pu faire, alors même qu'ils avaient parfaitement compris ce qu'il se passait, sous leurs yeux impuissants.


Désolée Lucia. Tu ne m'as pas convaincue. A bientôt peut-être. Ou pas.
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