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Critique de HORUSFONCK


Jacquou le croquant fait partie de ces livres qui m'accompagnent depuis plus de quarante-cinq années. D' abord lu et relu dans son édition du Livre de Poche, l'ouvrage a rejoint ma bibliothèque numérique, et je m'en régale de quelques passages de temps en temps.
Jacquou le croquant, c'est la révolte de paysans sans terre du Périgord. C'est l'abus de hobereaux aveugles et sourds aux misères de leurs métayers, qui va pousser Jacques Ferral à mettre à bas le château des Nansac. Qui va mener l'orphelin à prendre la fourche et la torche, à la tête d'une armée de gueux. Trop, c'est trop, et la coupe a débordé.
Eugène le Roy se garde bien de faire des amalgames:Tous les nobles ne sont pas de l'engeance des Nansac, ni tous les curés à la botte des affameurs. Il en est, parmi ces derniers, que révulse l'injustice faite à ceux qui ne peuvent se défendre. C'est le curé Bonnal qui, après la mort de sa mère, recueillera Jacquou. le chevalier et sa soeur aideront aussi Jacquou à grandir et devenir un homme libre et correctement instruit.
Et, malgré l'enseignement et les exhortations du brave curé Bonnal, Jacques Ferral ne pardonnera pas aux Nansac, partant du sain principe qu'un pardon demande un amendement de la part du pardonné.
Le mal éradiqué du pays, Jacques Ferral retournera à une vie modeste mais libre et heureuse de charbonnier.
L' histoire contée dans Jacquou le croquant, avec quelques variantes, reste fondamentalement d'actualité et pas seulement dans les pays en voie de développement.
L'adaptation télévisée qui fut faite, à la fin des années soixante, de Jacquou le Croquant est la meilleure et la plus fidèle. Elle restitue parfaitement l'ambiance du récit, son contexte et ses personnages... Je suis plus dubitatif par rapport à l'adaptation ultérieure en un film à grand spectacle qui se permet quelques distorsions et libertés par rapport au livre.

Les derniers mots de ma critique, je les laisse au chevalier dans sa maxime forte: Cil va disant: "Noblesse oblige",
Qui, maufaisant, ses pairs afflige.
" Qui le suit,
Mal s'ensuit."
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