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Critique de ggrosjean
Je cherchais de quoi me détendre pour occuper une journée qui risquait d'être longue, et ce titre m'a intrigué. Exbrayat ? Tiens donc. La critique déjà présente fait allusion à Frédéric DARD. Oui, je me demandais si le verbe "sauter" n'allait pas être employé, façon Frédéric DARD. Et non, pas d'argot dans ce roman, pas de femmes utilisées comme objet sexuel ( quoi que... ) et pourtant, ça saute ! Point n'est besoin de sexe pour ça, les bombes y suffisent. de l'humour, de l'action, des situations complètement farfelues, tellement énormes qu'on rit à toutes les pages, et pourtant, sous les traits de la caricature, les comportements humains décrits, qu'il s'agisse des hommes ou des femmes, sont-ils vraiment si éloignés de la réalité ?
J'avais donc l'intention de mettre une critique parlant d'un roman unique, tellement j'en appréciais la lecture. Non. Quand je suis arrivé à la fin, j'ai changé d'avis. Je me demandais quelle idée EXBRAYAT allait avoir eue, pour une fin qui en soit digne. Comme l'intrigue se compliquait à plaisir, et comme ça faisait un moment qu'il n'y avait plus de bombe, je m'attendais à un fameux feu d'artifice comme un bouquet final, chacun s'étant organisé pour faire sauter ses ennemis, avec leur femme, légitime ou occasionnelle, ça n'aurait rien gâché. Ma foi non. Mais comment, après nous avoir servi un tel bouquin, l'auteur peut-il nous amener une fin aussi décevante ? D'une écriture unique, on passe à une fin digne de n'importe quel bouquin d'espionnage, digne d'une littérature "de hall de gare", et qui me donne le sentiment que l'auteur prend ses lecteurs pour des imbéciles. On ne va pas lui demander une fin plausible, non, mais au moins une fin conforme aux personnages qu'il nous a décrits. Dans n'importe quel polar, l'auteur nous aurait laissé des pistes, pour tenter de comprendre ce qu'il nous apprend à la dernière page. Là, rien de tout ça. le personnage principal, Pablo, nous est présenté comme un homme qui vit sans but, qui n'aime que sa guitare, qui serait arrivé par hasard dans cet état imaginaire du Guatalpa et voilà que, à la dernière page, il devient un personnage tout autre, vraiment pas là par hasard même si on ne va pas le dévoiler.
En conclusion, voilà un bouquin qui mérite d'être lu, mais en oubliant très vite la fin, et c'est bien dommage.
J'avais donc l'intention de mettre une critique parlant d'un roman unique, tellement j'en appréciais la lecture. Non. Quand je suis arrivé à la fin, j'ai changé d'avis. Je me demandais quelle idée EXBRAYAT allait avoir eue, pour une fin qui en soit digne. Comme l'intrigue se compliquait à plaisir, et comme ça faisait un moment qu'il n'y avait plus de bombe, je m'attendais à un fameux feu d'artifice comme un bouquet final, chacun s'étant organisé pour faire sauter ses ennemis, avec leur femme, légitime ou occasionnelle, ça n'aurait rien gâché. Ma foi non. Mais comment, après nous avoir servi un tel bouquin, l'auteur peut-il nous amener une fin aussi décevante ? D'une écriture unique, on passe à une fin digne de n'importe quel bouquin d'espionnage, digne d'une littérature "de hall de gare", et qui me donne le sentiment que l'auteur prend ses lecteurs pour des imbéciles. On ne va pas lui demander une fin plausible, non, mais au moins une fin conforme aux personnages qu'il nous a décrits. Dans n'importe quel polar, l'auteur nous aurait laissé des pistes, pour tenter de comprendre ce qu'il nous apprend à la dernière page. Là, rien de tout ça. le personnage principal, Pablo, nous est présenté comme un homme qui vit sans but, qui n'aime que sa guitare, qui serait arrivé par hasard dans cet état imaginaire du Guatalpa et voilà que, à la dernière page, il devient un personnage tout autre, vraiment pas là par hasard même si on ne va pas le dévoiler.
En conclusion, voilà un bouquin qui mérite d'être lu, mais en oubliant très vite la fin, et c'est bien dommage.
