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Critique de Thael
Broadway
Je vis avec un film permanent dans la tête, proteiforme. Sorte de combo de dessin animé, film muet, comédie musicale et Benny Hills.
Alors quand FabCaro écrit un roman, je me dis que nous sommes au moins 2 dans ce monde de fous
Comment cela se passe-t-il dans cet univers ?
Tout d'abord, relevons la pertinence des questions posées. Qu'elles portent sur 50 nuances de bleu, les bugs informatiques de la CPAM, les enfants, le parfum des pizzas, les choses que l'on fait sans savoir pourquoi, elles sont toutes plus loufoques et géniales à la fois. Il y a surtout toutes les questions en filigrane sur le sens de la vie, nos petites et grandes lâchetés, cette finesse de pensée dans une coquille d'humour, cette profonde compréhension de la nature humaine, cette intelligence de la situation
Ensuite, dans l'univers de FabCaro il y a plein de gens : une femme et des enfants normaux, des voisins méticuleux, des collègues un peu loosers, des amis passionnés par le paddle et des profs au nom fantaisiste, pour lesquels on peut même avoir le béguin
Derrière chacun.e d'entre eux, surgit une image du dessin de FabCaro, à commencer par l'objet du délit que l'on imagine très bien dessiné par lui, comme quasiment chaque page de ce livre
Derrière chacun.e et ses arrangements quotidiens avec le réel se dessine surtout la nature humaine dans toute sa faiblesse. le personnage principal détient le pompon mais c'est comme si l'existence des autres le rendait plus supportable, nous rendait tous plus supportables
Le roman est court, on le déguste, ne tournant pas les pages trop vite, comme on le fait pour une BD. S'il avait fallu souligner des passages qui m'ont plu et fait rire, c'est chaque page qui serait griffonnée tant ce livre regorge de pépites
Le coït arrive très vite, trop vite. Mais comme le dit une chère amie qui se reconnaîtra, je m'empresse alors d'écrire une chronique, l'orgasme encore tiède car
« C'est mieux quand tu as encore des spasmes »
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Je vis avec un film permanent dans la tête, proteiforme. Sorte de combo de dessin animé, film muet, comédie musicale et Benny Hills.
Alors quand FabCaro écrit un roman, je me dis que nous sommes au moins 2 dans ce monde de fous
Comment cela se passe-t-il dans cet univers ?
Tout d'abord, relevons la pertinence des questions posées. Qu'elles portent sur 50 nuances de bleu, les bugs informatiques de la CPAM, les enfants, le parfum des pizzas, les choses que l'on fait sans savoir pourquoi, elles sont toutes plus loufoques et géniales à la fois. Il y a surtout toutes les questions en filigrane sur le sens de la vie, nos petites et grandes lâchetés, cette finesse de pensée dans une coquille d'humour, cette profonde compréhension de la nature humaine, cette intelligence de la situation
Ensuite, dans l'univers de FabCaro il y a plein de gens : une femme et des enfants normaux, des voisins méticuleux, des collègues un peu loosers, des amis passionnés par le paddle et des profs au nom fantaisiste, pour lesquels on peut même avoir le béguin
Derrière chacun.e d'entre eux, surgit une image du dessin de FabCaro, à commencer par l'objet du délit que l'on imagine très bien dessiné par lui, comme quasiment chaque page de ce livre
Derrière chacun.e et ses arrangements quotidiens avec le réel se dessine surtout la nature humaine dans toute sa faiblesse. le personnage principal détient le pompon mais c'est comme si l'existence des autres le rendait plus supportable, nous rendait tous plus supportables
Le roman est court, on le déguste, ne tournant pas les pages trop vite, comme on le fait pour une BD. S'il avait fallu souligner des passages qui m'ont plu et fait rire, c'est chaque page qui serait griffonnée tant ce livre regorge de pépites
Le coït arrive très vite, trop vite. Mais comme le dit une chère amie qui se reconnaîtra, je m'empresse alors d'écrire une chronique, l'orgasme encore tiède car
« C'est mieux quand tu as encore des spasmes »
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