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Critique de Tristale


Passé le prologue totalement déroutant, j'ai accroché rapidement à cette histoire futuriste de l'entrée de notre monde dans une nouvelle ère glaciaire.

Dylan, quitte Londres et le cinéma d'arts et essais dans lequel il a vécu toutes sa vie avec Gunn sa grand-mère et Vivienne sa mère. Il emporte leurs cendres dans un tupperware et un pot à glace vers un lieu qui lui est totalement inconnu mais que lui légué Vivienne.

Constance et Stella vivent dans la petite communauté de Clachan fells . Constance est une survivaliste et dans le parc de caravanes dans lequel elles vivent elle est capable de subvenir avec ingéniosité à leur quotidien. Les choses ne sont pas faciles pour elles, car Stella est une jeune fille enfermée dans un corps de garçon et Constance peu appréciée par son mode de vie qui inclus 2 amants.

Dylan débarque dans la caravane à coté de la leur et des liens vont se créer entre eux, liés par un secret que Vivienne a dessiné dans un carnet. Ces liens se renforceront quand ils devront affronter des hivers de plus en plus froid, avec des températures descendant jusqu'a - 70°.

Ce roman a des allures de fin du monde, mais Jenni Fagan y instille de merveilleuses descriptions d'un paysage anglais qui scintille sous la neige et la glace.
Le monde entier succombe peu à peu mais curieusement de là où notre petit groupe se trouve, c'est beau. Effrayant mais lumineux, telle cette légende des buveurs de lumière vivants éternellement en absorbant les rayons du soleil.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, où l'on s'attache sans réserve à Stella, Constance, Dylan, Bernarche, Gunn et Vivienne. Je regrette un peu que la fin n'en soit pas vraiment une mais c'est certainement ce que jenni Fagan a voulu. Que notre esprit de lecteur imagine comme il le ressent ce qu'il adviendra de l'humanité.

Lu pour le prix du roman Points.
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