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Critique de 1966GT


Disparaître volontairement est devenu, dans ce monde post-moderne, « un véritable phénomène de société » – comme le présente Patricia Fagué avec « 40 histoires vraies » d'individus, de particuliers, « Disparus sans laisser d'adresse… » En effet, quitter sa famille, ses amis, ses collègues, tout laisser tomber de cette société a quelque chose d'attrayant ; certes, mais pas pour ceux qui restent, pour les proches dans l'incompréhension, l'inconnu et surtout les questions sans réelles réponses.
Présenté ainsi, l'ouvrage laisse entrevoir de belles perspectives de suspens et d'intrigues ; et pourtant…
Avec un tel sous-titre, « 40 histoires vraies », je m'attendais plutôt à 40 petits récits dans le genre de la nouvelle. Cependant, ces faits divers, certes hors de l'ordinaire, sont relatés trop courtement et trop rapidement dans un style journalistique sans réel suspense et sans véritable consistance. Ainsi, ils ne m'ont pas pris aux tripes et m'ont, plus d'une fois, laisser dans l'expectative avec un goût d'inachevé. J'ai eu le sentiment de lire tout bonnement des reportages repris d'articles de presse.
Malgré tout, point grandement positif : les encadrés apportent des renseignements qui éclairent en détail sur la problématique de la disparation volontaire. Notamment celui du « Profil type du disparu » qui est repris tel quel dans la rubrique « Citations ».
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