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Critique de evergreen13


Henders
Imaginez une île en plein milieu du Pacifique, à 2500 kilomètres de la terre la plus proche… Une île qui n'a jamais été explorée mais qui a été mentionnée par certains marins dans leurs journaux de bord, dont le premier, le capitaine Henders, au XVIIIème siècle, lui a donné son nom… Une île dont on ignore tout mais qui aiguise la curiosité de certains scientifiques, comme par exemple celle de Nell Duckworth une botaniste, qui a l'opportunité inouïe de s'y rendre avec une équipe de… téléréalité ! Sealife, ce show américain, embarqué sur le Trident, un magnifique bateau explorateur, ambitionnait ni plus ni moins de faire vivre au jour le jour un tour du monde maritime dans les plus beaux endroits de la planète : l'Ile de Pâques, les Galapagos… et même l'île de Pitcairn et ces célèbres réfugiés. Alors que le show s'enlise quelque peu, un signal de détresse venant de l'île d'Henders est capté par l'équipage. Voici une belle occasion de relancer l'intérêt des téléspectateurs qui pourront assister en direct à un sauvetage et mettre le pied, en compagnie d'une dizaine de candidats, de trois cameramen et de plusieurs scientifiques, dont Nell et Andy le biologiste, sur un territoire vierge. Mais à peine ont-ils débarqué sur l'île qu'ils sont assaillis par une armada de « bestioles » toutes plus sanguinaires les unes que les autres… Seuls Nell et Zero, un cameraman, parviennent à échapper au massacre.
Force est d'admettre que sur cette île, préservée de toute présence humaine, la flore et la faune se sont développées selon des règles totalement différentes de celles que l'on connait, les plantes et les animaux sont pratiquement indifférenciés, la vie et la mort extraordinairement imbriquées dans une spirale qui ne semble avoir ni début, ni fin. C'est une énigme incroyable qui se présente aux scientifiques qui s'écharpent sur l'origine de cette biosphère inconnue et sur le sort qu'il faut lui réserver. En effet, importer sur la terre habitée n'importe lequel des spécimens d'Henders reviendrait à causer à plus ou moins court terme l'extinction de toutes les espèces, y compris l'homme… Mais l'île d'Henders est-elle peuplée uniquement de monstres ? Ne pourrait-elle pas abriter une forme de vie inoffensive ?
Je suis toujours partante pour lire ce genre de bouquins : un mélange aventure & science-fiction, agrémenté d'un scénario catastrophe, le gage d'un page turner distrayant, idéal sur la plage !
Alors oui, c'est un peu « too much » et la fin est carrément inepte. Dommage car l'ensemble est plutôt réussi mêlant adroitement science et roman, sans oublier un petit côté écolo heureusement pas trop moralisateur.
Petit bonus, à la fin, des fiches illustrées des quelques charmantes « bestioles » : la fourmi-disque, le rat de Henders…
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