Citations sur Les enquêtes de Mary Lester, tome 26 : Rien qu'une hist.. (20)
p 309
Quelques vers d'une chanson me reviennent en mémoire :
Ma poussière et ta poussière
seront le jouet des vents
Il faut nous aimer sur terre
Il faut nous aimer vivants ...
poème de Paul Fort mis en musique par Georges Brassens
chanté par Eric Zimmermann.
Très beau poème.
(tout cela peut s'entendre sur youtube ou un autre site ; charlottelit)
L’avantage de la pluie, c’est qu’elle dissout les larmes. On peut garder la tête droite, personne ne sait que vous pleurez, sauf vous bien entendu, car cette eau qui coule sur vos joues a le goût du sel.
Je mis mon propre sachet de thé à infuser.
Parmi les choses qui ne supportent pas la médiocrité, le thé figure
en bonne place et je trimballe toujours mes petites provisions
personnelles dans mes déplacements.
(charlottelit fait la même chose et emporte des produits bio)
Jean-Louis ( comme l'appelaient familirement ses subordonnés) continuait-il à se travestir chaque année à la mi-février maintenant qu'il était en retraite ? Probablement. A Douarnenez les Gras sont une religion et qui y a goûté y revient toujours.
Le Hollandais volant appartient aux légendes de la voile. Les marins qui croisaient la route de ce voilier fantôme, manoeuvré par un équipage de squelettes, étaient assurés de ne jamais revoir le port.
La baie de Douarnenez, qui est la plus belle du monde - après celle de Naples- disait mon grand-père qui n'était pas chauvin, brillait sous le soleil. Tout au fond on apercevait le cap de la Chèvre, et, dans un creux des falaises de la côte, la station balnéaire de Morgat avec sa bande de sable roux et ses villas ocres, blanches, bleues, étagées à flanc de côteau.
Ce jour-là j'étais à Douarnenez ou plutôt à Ploaré puisque le champ de repos - qui abrite bon nombre de tombes vides de "péris en mer" - est situé sur les hauteurs de la ville et domine toute la baie.
La chose la plus anodine, entrevue sous un rayon de lune, peut prendre des proportions effrayantes.
Quand on se sent mal, on appelle le premier numéro qui vous tombe sous la main.
Chacun ses méthodes, on juge de leur efficacité en fin de partie. Comme disait mon grand-père, « c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses ».